Plus de 6.000 migrants ont débarqué sur l’île de Lampedusa, en Italie, dans les dernières 48 heures. Alors que la Première ministre italienne avait promis de mettre fin à l’immigration massive, cette situation ne manque pas de faire réagir la classe politique française, du gouvernement à l’opposition de droite.
La situation sur l’île de Lampedusa n’a pas fait réagir qu’en Italie. En France, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin convoquera, ce vendredi, une réunion sur la situation migratoire italienne. Dans l’opposition, surtout à droite de l’échiquier, on fustige une politique migratoire européenne défaillante et un abandon de l’Italie face à la vague massive de migrants.
« Il faut des moyens militaires et civils pour protéger nos frontières »
À commencer par Marion Maréchal. La tête de liste pour les élections européennes du parti Reconquête d’Éric Zemmour, est attendue ce soir sur l’île de Lampedusa. Un déplacement pour soutenir « un peuple italien abandonné par ses voisins ». Elle devrait y rester jusqu’à vendredi soir. Le président des Républicains, Éric Ciotti, demande, lui, « des moyens militaires et civils sans précédent pour protéger nos frontières ».
De son côté, Marine Le Pen, très discrète depuis plusieurs semaines, s’est exprimée sur X (anciennement Twitter) pour dénoncer une véritable submersion migratoire. Des déclarations qui poursuivent deux objectifs : mettre en lumière l’échec de la politique migratoire européenne, mais aussi le projet de loi sur l’immigration qui doit arriver au Sénat dans quelques semaines. Cette crise sera également au cœur de la visite du pape François à Marseille, la semaine prochaine. Le souverain pontife se rend dans la cité phocéenne pour évoquer la situation migratoire avec Emmanuel Macron.
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