Afrique: Mobilisation autour du Sommet Mondiale sur l’Ambition Climatique – Les Militants de la RDC disent NON au Pétrole, au Gaz et au Charbon.

En marge du Sommet Mondiale sur l’Ambition Climatique que le Secrétaire-Général des Nations Unies António Guterres convoque pour le 20 septembre prochain à New York, les militants de Greenpeace Afrique de la République Démocratique du Congo (RDC) se sont mobilisés à Kinshasa et Matadi, pour tirer la sonnette d’alarme contre les dangers des combustibles fossiles qui dévastent notre climat et aggravent les inégalités.

Des nations du Pacifique, fortement touchées par l’élévation du niveau de la mer et les tempêtes, en passant par Mumbai à Manille, Londres à Nairobi, plus de 550 actions sont prévues dans 54 pays, avec pour point d’orgue une marche à New York le 17 septembre, en soutien à l’appel d’ António Guterres pour que les nations prennent des engagements ambitieux afin d’éliminer progressivement les combustibles fossiles lors du prochain Sommet sur l’ambition climatique.

 » Dans une ville comme Kinshasa où plus de 15 millions d’habitants sont exposés à la toxicité de combustibles fossiles, nous ne pouvons que prendre notre courage avec nos deux mains pour exhiber une pancarte avec un message fort : « Le pétrole, le gaz et le charbon tuent  » a déclaré Jersey Mpanzu, Coordonateur des volontaires de la RDC chez Greenpeace Afrique.

La lutte mondiale pour l’élimination des combustibles fossiles (fight fossil fuels) appelle toutes les nations à renouveler et à renforcer leurs engagements en faveur d’une élimination rapide, juste et équitable des combustibles fossiles au profit d’énergies renouvelables durables. La campagne s’oppose à l’industrie des combustibles fossiles, qui a réalisé des profits obscènes au détriment des populations, de la biodiversité et d’un climat sûr et vivable. Elle appelle les gouvernements et les entreprises à mettre immédiatement fin à l’expansion et aux subventions des combustibles fossiles.

En juillet 2022, la RDC a lancé des appels d’offres pour les droits d’exploration de 30 blocs de pétrole et de gaz, exposant les communautés locales à des catastrophes néfastes à venir due à l’exportation et l’exploitation des combustibles fossiles . 13 de ces blocs pétroliers chevauchent des aires protégées et des parcs nationaux, y compris le parc national des Virunga classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, contrairement aux promesses du ministre des Hydrocarbures de la RDC, Didier Budimbu.

La mobilisation mondiale réitère la demande de justice climatique : les nations ayant un héritage historique de pollution doivent mener la mise en oeuvre d’une élimination rapide et équitable des combustibles fossiles et la financer à l’échelle mondiale. Une transition équitable doit respecter la nature et les droits souverains des peuples autochtones et des communautés locales.

 » Nous ne pouvions pas rester là comme spectateurs, alors que des milliers de personnes se mobilisent contre un problème qui peut affecter un bonhomme en pleine forêt tropicale du Bassin du Congo. Agir, c’est le maître mot. Oui agir, pour un monde meilleur, un monde sûr pour les générations futures. » conclut Jersey Mpanzu.

Greenpeace.

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