L’accusation est grave, mais elle est surtout, d’après son auteur, « 100% confirmée ». Ce qui ne manquera pas de faire parler dans les heures voire les jours qui viennent.
Selon Stan Wawrinka, la Fédération internationale de tennis (ITF) paie des personnes afin qu’elles assurent l’ambiance dans des salles qui, sans ce bruit et ce soutien (prétendument rémunérés), seraient tristement vides et dépourvues de la moindre chaleur, aux antipodes de ce que la compétition pouvait offrir en termes de ferveur avant la réforme.
Le joueur suisse n’en est pas à son coup d’essai. Ces derniers jours, il prend un malin plaisir à tacler l’ancien organisateur de la Coupe Davis, la société Kosmos de Gérard Piqué.
« Merci Gérard Piqué »
En 2018, associé à la Fédération internationale de tennis (ITF), Gérard Piqué avait obtenu la refonte du format de la compétition. Oubliées les traditionnelles rencontres disputées à domicile et à l’extérieur le temps d’un week-end, la compétition séculaire a abandonné ce qui faisait sa singularité sur le circuit, et perdu son âme par la même occasion.
La nouvelle formule n’a jamais su convaincre, et après quatre ans d’un partenariat infructueux, l’ITF a décidé de rompre au début de l’année 2023 le contrat qui la liait à Kosmos, sans pour autant modifier le format qui n’a jamais fonctionné pour la saison en cours.
D’où le message plein d’ironie de Stan Wawrinka avant de rencontrer la France cette semaine, dans une salle aux tribunes clairsemées, à Manchester: « Merci Gérard Piqué et l’ITF », accompagné d’une vidéo montrant les tribunes quasi-vides. Gérard Piqué a tenté de se défendre sur les réseaux sociaux, s’attirant les foudres du monde du tennis, au soutien de Stan Wawrinka, dont on pressent qu’il n’a sans doute pas fini de s’en prendre aux instances internationales, tant que la compétition restera ce qu’elle est devenue: une coquille vide.
rmcsport
