Plusieurs corps se trouve encore sous les décombres en Liby notamment à Derna, dans l’est du pays, une semaine après les inondations dévastatrices provoquées par la tempête Daniel. Cette situation représente une menace pour l’hygiène. Sur place, les agences de l’Organisation des Nations Unies (ONU) tentent de prévenir la propagation de maladies.
Les Nations Unies fonde leur crainte sur le fait que que l’eau soit contaminée et provoque « une deuxième crise dévastatrice » dans la région.
Des équipes de neuf agences onusiennes étaient présentes sur le terrain à Derna et d’autres villes de l’est libyen pour fournir de l’aide et du soutien aux personnes a expliqué la mission d’appui de l’ONU en Libye (Manul) dans un communiqué transmis à la presse. « Les autorités locales, les agences d’aide et l’équipe de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) sont toutes préoccupées par le risque de propagation de maladies, notamment par l’eau contaminée et le manque d’hygiène », selon l’ONU.
Des trousses médicales d’urgence ont été distribuées aux établissements de santé par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) afin de soutenir 15 000 personnes pendant trois mois.
De son côté, le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a distribué « des kits de secours de base, comprenant des couvertures, des bâches en plastique et du matériel de cuisine, à 6 200 familles déplacées à Derna et Benghazi », la grande ville de l’Est libyen.
Par ailleurs, des rations alimentaires ont été distribuées à plus de 5 000 foyers par le Programme alimentaire mondial (PAM) et 28 tonnes de fournitures médicales ont été expédiées par vol affrété par l’OMS.
VivAfrik