Souvenez-vous: fin octobre 2021, Facebook changeait de nom pour devenir Meta. À l’époque Mark Zuckerberg misait tout sur le métavers, avec le succès plus que mitigé qu’on lui connaît aujourd’hui. Le géant de la tech aurait-il fait fausse route et négligé la vraie révolution en marche? La guerre de l’intelligence artificielle (IA) est-elle déjà perdue pour Meta?
Alors que Google et OpenAI avancent rapidement dans la course effrénée à l’intelligence artificielle qui anime la Silicon Valley, le Wall Street Journal affirme que Meta serait en train de secrètement développer un puissant modèle d’IA, indique Futurism.
Pour l’instant, peu d’informations ont circulé sur le projet de Meta mais, selon les informations du Wall Street Journal, il serait pensé pour «aider d’autres entreprises à développer des services produisant du texte complexe, des analyses ou d’autres services». Autant dire que c’est encore un peu flou.
Ce ne serait pas exactement la première incursion de Meta dans le domaine, la firme californienne ayant déjà lancé cet été son propre grand modèle de langage, Llama 2. Le nouveau projet promet cependant une IA beaucoup plus puissante, qui rivaliserait enfin avec GPT-4, développé par la société OpenAI.
Signe de l’importance que prend désormais l’IA au sein de Meta, l’équipe en charge du dossier aurait été formée directement par le grand gourou en personne, Mark Zuckerberg. L’objectif de l’équipe serait de construire un système d’IA générative capable de «produire des expressions semblables à celles des humains» et elle devrait commencer à former sa nouvelle intelligence artificielle début 2024.
Comme pour Llama 2, Mark Zuckerberg a insisté pour que la nouvelle IA de Meta soit en open source. Une décision qui n’aurait pas été bien accueillie par les avocats de la firme, préoccupés par les usages abusifs qui pourraient en être faits, notamment dans des domaines tels que la désinformation ou la violation des droits d’auteur et de la propriété intellectuelle.
Meta n’est pas la seule société à plancher sur une nouvelle génération de chatbots plus puissants: le prochain Gemini AI de Google fait déjà beaucoup parler de lui et pourrait même surpasser GPT-4. Mark Zuckerberg a intérêt à proposer rapidement une alternative sérieuse à celles de ses concurrents, sous peine de perdre définitivement la guerre de l’intelligence artificielle.
The Wall Street Journal,
