Il transporte bien davantage que 17 600 tonnes de blé. Le vieux cargo Aroyat, long de 148 mètres, est désormais ancré dans la mer de Marmara, au large d’Istanbul. Sa cargaison, destinée à l’Egypte, n’est pas seulement un espoir pour les Ukrainiens de pouvoir continuer d’exporter leurs céréales à travers la mer Noire.
Les aventures de l’Aroyat illustrent aussi la pression qui s’accroît sur la flotte russe de la mer Noire, devenue l’une des cibles principales de l’armée ukrainienne et incapable d’arrêter le navire.
«Ce n’est simplement pas réaliste.» C’est ainsi que le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, écartait samedi toute perspective de renouer avec l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes. A l’en croire, un «empire des mensonges» est à l’œuvre – dans lequel il semble englober l’Ukraine, l’Occident et les Nations unies – pour tenter de forcer la Russie à accepter l’idée de rouvrir aux céréaliers l’accès de la mer Noire, au détriment des intérêts russes.
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