Au Niger, la menace d’une intervention militaire reste à l’ordre du jour. Mais de plus en plus de voix s’élèvent contre cette option envisagée par les Chefs d’Etat de la Cédéao pour rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions. Sur le réseau social X, l’ancien président Mahamadou Issoufou a marqué son désaccord.
« Toujours préoccupé par la grave crise que connaît mon pays, le Niger, je réaffime que seule une solution négociée ouvrira la voie au retour rapide à un ordre démocratique stable. Une intervention militaire extérieure, dont les conséquences humaines et materielles sont incalculables, y sera une source d’instabilité durable. Du reste, une telle intervention n’a, nulle part, jamais été facteur de progrès pour aucun peuple« , a-t-il indiqué.
« Plus qu’une erreur, y recourir serait une faute. Je suis sûr que les chefs d’Etat de la CEDEAO puiseront dans leur immense sagesse pour ne pas commettre une telle faute« , a-t-il conclu. Un message clair envoyé aux dirigeants de l’organisation sous-régionale.
actucameroun