Une nouvelle pierre vient d’être ajoutée à la transformation de la noix de cajou en Côte d’Ivoire avec l’inauguration samedi de la zone agro-industrielle de Korhogo dédiée à l’anacarde.
Une zone qui devrait donc booster la transformation qui a déjà fortement progressé ces dernières années portant la Côte d’Ivoire à la deuxième place mondiale pour l’exportation d’amandes (Lire : Amande de cajou : la Côte d’Ivoire se hisse à la 2ème place mondiale des exportateurs).
D’ores et déjà, lors de l’inauguration les pierres de deux usines ont posé à savoir le vietnamien Long Son et l’ivoirien Ege Prest, filiale du groupe Soukpafolo.
Aménagée sur 28,7 hectares, elle comprend sept lots industriels, trois entrepôts de stockage d’une surface de 2500 m3 d’une capacité de 3000 à 4000 tonnes, une aire de séchage, un centre de valorisation des coques de cajou, une station de pesage des camions, une station d’épuration des eaux usées et des aires de stationnement pour les camions.
Trois autres zones agro-industrielles dédiées à l’anacarde devraient être construites dans les villes Bouaké, de Séguéla et de Bondoukou dans le cadre du Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne de valeur (PPCA), qui a bénéficié en 2019 d’un prêt de $200 millions de la Banque mondiale.
La Côte d’Ivoire dispose de la matière première pour transformer davantage. Avec une production d’environ 1,2 million de tonnes, elle ne transforme que 300 000 tonnes de noix de cajou en amandes, soit un taux de transformation de 25%.
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