Bonne nouvelle pour les pays démunis impactés par les effets du pervers du dérèglement climatique. En effet le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) et l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI), une organisation intergouvernementale de développement international dont le siège se trouve à Séoul, ont signé vendredi 29 septembre 2023, un accord visant à renforcer la capacité des économies en développement et émergentes à relever le défi sans précédent de la crise climatique.
Selon les deux parties, l’accord, signé à Nairobi, capitale du Kenya, par Malle Fofana, directeur régional du GGGI pour l’Afrique, et Ute Klamert, directrice exécutive adjointe du PAM pour les partenariats et le plaidoyer, favorise la collaboration en matière d’adaptation au changement climatique. Il vise également à renforcer les politiques gouvernementales, à permettre l’accès au financement climatique et à promouvoir le partage de techniques agricoles intelligentes tout en préservant les ressources naturelles pour les générations futures.
La crise climatique n’est plus un scénario futur lointain, mais une réalité quotidienne pour les communautés du monde entier, a laissé entendre Mme Klamert. A l’en croire, « cet accord combinera l’expertise politique et technique du GGGI avec la vaste empreinte opérationnelle du PAM, et permettra aux gouvernements de soutenir les familles en première ligne de la crise climatique et d’améliorer la sécurité alimentaire ».
La crise climatique est l’un des principaux moteurs de l’augmentation de la faim dans le monde, avec un record de 345 millions de personnes dans le monde confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, selon les Nations Unies.
Mais l’accord signé est venu verser du baume dans les coeurs des autorités. Ainsi, le directeur régional de GGGI pour l’Afrique s’est dit optimiste quant au fait que cette coopération renforcerait le partage de connaissances fondées sur des données probantes en matière de croissance verte et de développement durable, en s’appuyant sur les expériences des secteurs public et privé.
« Nous nous réjouissons de collaborer avec le PAM pour soutenir la sécurité alimentaire en Afrique d’une manière plus transformatrice », a conclu Malle Fofana.
VivAfrik