Les Toulousains ont poursuivi leur sans-faute en Ligue Europa en s’imposant contre les Autrichiens de Linz (1-0), jeudi soir, alors que Rennes s’est incliné en Espagne face à Villarreal (1-0).
Alors que les supporters toulousains retrouvaient la Coupe d’Europe à domicile jeudi soir, le Téfécé a poursuivi son bon parcours en s’imposant 1-0 face aux Autrichiens de Linz. Gênés par le pressing du LASK, les vainqueurs de la Coupe de France ont longtemps eu du mal à sortir de leur camp. Ils ont tout de même ouvert le score, grâce au latéral chilien Gabriel Suazo, opportuniste sur l’une des premières vraies incursions de son équipe dans la surface adverse (31e).
A guichets fermés pour ces retrouvailles européennes, le Stadium n’a pas eu grand-chose d’autre à se mettre sous la dent offensivement, si ce n’est une tête décroisée de l’attaquant néerlandais Thijs Dallinga superbement détournée sur sa ligne par le gardien autrichien (68e) ou une frappe lointaine de Denis Genreau (78e).
Ce succès permet aux Toulousains, avec 4 points, de se maintenir à la deuxième place de leur groupe. Ils sont devancés par Liverpool (6 pts), leur prochain adversaire, qui a remporté son match face à l’Union Saint-Gilloise 2-0 jeudi.
Première défaite de la saison pour Rennes
Trop brouillon mais combattif jusqu’au bout, le Stade rennais a concédé sa première défaite de la saison jeudi sur la pelouse de Villarreal (1-0), pour la deuxième journée de Ligue Europa. Les Rouge et noir descendent ainsi à la deuxième place du groupe F, à égalité de points avec leurs adversaires du soir, et avec un point de retard sur les Grecs du Panathinaikos, premiers après leur nul 0-0 contre le Maccabi Haifa.
Les Rennais n’ont pas su profiter de la fébrilité actuelle des Espagnols, 13e de Liga avec quatre défaites en huit rencontres, et ont connu une nouvelle soirée européenne frustrante. Auteurs d’un début de match trop tendre, les hommes de Bruno Genesio ont été punis sur la deuxième occasion des Espagnols, le Norvégien Alexander Sorloth ouvrant le score d’une frappe puissante du gauche de l’extérieur de la surface (36e, 1-0).
Inoffensif en première mi-temps, les Rennais ont été bien plus tranchants en seconde grâce aux entrées de Gouiri, Kalimuendo et Le Fée, sans parvenir à concrétiser leurs temps forts. A l’image de Blas (68e), Kalimuendo (75e) et surtout de Martin Terrier, héros malheureux de cette fin de rencontre, 275 jours après sa grave blessure au genou.
Alors qu’il avait la balle de l’égalisation au bout du pied pour son retour sur les terrains, l’ancien strasbourgeois a manqué le cadre de près (82e), avant que les Rennais n’obtiennent un pénalty sur une faute de Pedraza qui a ceinturé Blas dans la surface (86e).
A la suite d’une vérification interminable de la VAR, Terrier a pris ses responsabilités mais sa tentative a été arrêtée par l’ex-gardien de Liverpool Pepe Reina (92e), et sa reprise de la tête est passée à-côté.
Un dénouement cruel, où l’expérience qui manque encore aux jeunes rennais pour aller chercher un résultat dans ce genre de physionomie a fait la différence.
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