Cent cinquante chats ont été retrouvés laissés pour morts dans le désert aux Emirats arabes unis, a dénoncé vendredi l’association de défense des droits des animaux PETA, en appelant l’Etat du Golfe à agir face à cet « acte de cruauté ».
Les autorités émiraties avaient indiqué jeudi avoir ouvert une « enquête sur l’incident des chats abandonnés » dans le désert de l’émirat d’Abou Dhabi, sans préciser la date des faits, ni le nombre d’animaux concernés.
Toutes « les mesures administratives et légales » seront prises contre l’auteur de cet acte « inhumain », ont-elles assuré.
Dans un communiqué transmis à l’AFP, PETA Asie a estimé à 150 le nombre de chats ainsi abandonnés dans le désert.
« PETA offre 5.000 dollars de récompense pour toute information conduisant à l’arrestation et la condamnation de quiconque a abandonné ces chats dans le désert pour les laisser mourir atrocement de soif, de faim, et de chaleur », a affirmé le vice-président de PETA Asie, Jason Baker.
Des militants locaux ont affirmé que plusieurs dizaines de félins avaient été découverts morts, tandis que d’autres ont été secourus.
Des photos et des vidéos montrant des chats qui avaient été ensevelis sous le sable, ou tenant à peine sur leurs pattes ont été partagées ces derniers jours sur les réseaux sociaux. L’AFP n’a pas été en mesure d’en vérifier dans l’immédiat l’authenticité.
« Ce acte de cruauté ne doit pas être caché sous le tapis comme de nombreux autres », a déclaré Jason Baker, en accusant les Emirats d’être à la « traîne » en termes de protection des animaux, malgré l’adoption d’une loi sur le bien-être animal en 2007.
La solution au phénomène des animaux sans-abris est de les « stériliser et adopter dans des refuges débordés et en manque de personnels », a-t-il ajouté.
afp