D’anciens employés de Tinder ont créé CupidBot, un service qui se propose « d’obtenir des rendez-vous sans avoir à ouvrir aucune application. CupidBot AI swipe et chatte pour vous sur les applications de rencontre en ligne pour vous décrocher plusieurs rendez-vous chaque semaine pour que vous puissiez tout de suite passer à la partie intéressante ».
Les fondateurs de CupidBot ont lancé leur service à l’intention d’un groupe de personnes bien précis : le mâle lambda, celui qui, selon eux, ont le plus de difficultés sur les applications de rencontre telles que Tinder. Contre monnaie sonnante et trébuchante, 15 $ par mois, l’IA du site se chargera de trouver les profils qui « matchent » le mieux avec les données de l’utilisateur, tandis que le chatbot fera la conversation avec la femme sélectionnée.
CupidBot effectue toutes ces tâches en arrière-plan, et n’informe l’utilisateur que lorsqu’il a trouvé un profil correspondant aux critères établis et une fois qu’un rendez-vous est fixé. L’algorithme utilise l’historique des rencontres et « matches » passés pour sélectionner les meilleures candidates.
Bien que le service vienne d’entrer dans sa phase de bêta publique, il n’est encore accessible qu’à un nombre restreint de clients. Le média Vice a ainsi tenté de s’inscrire, mais il est 5027e sur la liste d’attente. La demande semble donc être très forte pour ce genre de service.
CUPIDBOT VOUS ÉPARGNE L’ÉTAPE DES PREMIERS ÉCHANGES POUR PASSER DIRECTEMENT AU RENDEZ-VOUS
Avec des services tels que CupidBot, la frontière entre humain et robot devient plus floue que jamais. Qu’importe, puisque d’après les données de la compagnie, les premiers échanges ne sont pas les plus importants et n’ont pas d’incidence sur la probabilité d’un rendez-vous.
Ses responsables l’affirment, CupidBot se veut une critique en creux de Tinder et de ses effets dévastateurs sur le mâle moyen. L’objectif réel du service est de « forcer Tinder à réévaluer la façon dont ils fonctionnent et de faciliter les rencontres pour une certaine catégorie de personnes en attendant ».
Vice