Le rassemblement se tient au niveau de la place Gabriel-Péri, près de la Guillotière. Après quelques slogans injurieux, plusieurs charges de police ont eu lieu peu avant 19 heures.
Environ 150 personnes se sont rassemblées ce lundi 9 octobre en début de soirée, du côté de la place Gabriel-Péri de Lyon, a pu constater BFM Lyon.
Un rassemblement pro-Palestine s’y est déroulé, largement encadré par un important dispositif de police, alors que ce dernier avait été interdit par la préfecture. Les services de l’État expliquent que cette manifestation n’a fait l’objet d’aucune déclaration préalable.
Bouleversé par l’attaque la plus meurtrière sur son territoire depuis sa création, Israël s’est déclaré en guerre dimanche contre le Hamas après l’offensive inédite lancée la veille par le mouvement islamiste palestinien depuis Gaza.
Plusieurs interpellations
Alors que le rassemblement était calme, de premiers slogans injurieux comme « Israël assassin, Macron complice » ont pu être entendus sur place par BFM Lyon. Peu après, les premières tensions ont éclaté.
Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogène alors que deux charges ont eu lieu juste avant 19 heures afin de disperser les manifestants. Quatre personnes ont été interpellées et huit verbalisés, a appris BFM Lyon de la part de la préfecture.
Le Groupe antifa Lyon, organisateur de l’événement, a assuré qu’ils seront bien présents ici à la Guillotière pour marquer leur soutien à « la résistance palestinienne ». Selon eux, rien ne justifie une interdiction de la part de la préfecture du Rhône, dénonçant une atteinte à la liberté de manifester. Toutes pour le motif de participation à une manifestation interdite.
Dans son arrêté d’interdiction, les services de la préfecture précisaient craindre des incidents entre personnes issues de la mouvance pro-palestinienne et des membres de la communauté juive. D’autant que des tags pro-Palestine ont été constatés dans l’agglomération lyonnaise et que des affichettes pro-palestinien ont été collées dans le tramway T4 ce week-end.
La situation est rapidement revenue à la normale dans la capitale des Gaules. La circulation du tramway T1 et l’accès à l’arrêt du métro D ont rouvert. La police restera sur place « autant de temps qu’il faudra » pour faire respecter l’arrêté préfectoral d’interdiction de manifester.
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