La diplomatie algérienne, qui commémore le 8 octobre sa Fête nationale, date de l’adhésion de l’Algérie à l’ONU en 1962, continue de jouer, sous la houlette du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, un rôle déterminant pour une un monde de paix, de stabilité, de sécurité et de développement global sur la base d’un ensemble de principes qui constituent le credo du pays.
Cet événement, célébré le 8 octobre de chaque année, coïncide avec le jour où le premier président de l’Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, a hissé le drapeau algérien au siège des Nations Unies à New York, en 1962.
La diplomatie algérienne s’est distinguée tout au long de l’histoire par la stabilité de ses positions et l’efficacité de sa performance, qui lui ont permis de jouer un rôle pionnier dans la résolution des crises et des conflits.
De ce point de vue, la Journée nationale de la diplomatie coïncide avec une conjoncture internationale caractérisée par l’instabilité des pays voisins et les tensions internationales. Grâce à ses diplomates expérimentés, l’Algérie a pu exercer ses bons offices et régler les différends et les crises au niveau continental, tout en restant fidèle à ses principes, à sa démarche et représenté par la stabilité de ses positions et son refus de s’immiscer dans les affaires intérieures des pays.
Ainsi, les efforts de règlement de l’Algérie, notamment les crises au Mali et en Libye, ont été salués à de nombreuses reprises par la communauté internationale. Quant au Mali, par exemple, l’Algérie, qui joue le rôle de chef de la médiation internationale, a appelé à accélérer le processus de concrétisation de l’accord de paix et de réconciliation issu de l’Algérie Track (conclu en 2015).
Ou en Libye voisine, où la diplomatie algérienne a toujours réaffirmé sa position en faveur d’un règlement politique de la crise dans ce pays, notamment à travers le dialogue entre Libyens et son rejet de toute intervention étrangère.
D’autres acquis sont également attribués à la diplomatie algérienne, notamment l’accord historique de 1975 sur le différend frontalier entre l’Irak et l’Iran, la libération des otages américains en 1981, ainsi que l’accord de paix entre l’Éthiopie et l’Érythrée en 2000.
L’Algérie a remporté de grands succès diplomatiques, mais elle continue également de défendre des causes justes et de soutenir l’indépendance des pays coloniaux, menés par le Sahara occidental et la Palestine.
Une diplomatie tournée avant tout vers l’Afrique
La commémoration de la Journée nationale de la diplomatie constitue également l’occasion de passer en revue les acquis réalisés, notamment sous l’impulsion du président Tebboune, qui a fait de la diplomatie algérienne sa propre cause depuis son élection à la tête de l’Etat en 2019.
Depuis, la diplomatie algérienne a enregistré une grande activité et réalisé de nombreux acquis, dont le plus récent a été l’élection unanime de l’Algérie, fin septembre à Vienne, par le 67ème Colloque général de l’Agence internationale de l’énergie atomique comme membre de l’Union. Conseil des gouverneurs de l’Agence pour l’année 2023-2025.Après avoir bénéficié du soutien du bloc africain des délégués permanents auprès des organisations internationales à Vienne.
Cette élection vient s’ajouter aux acquis antérieurs de la nouvelle Algérie, notamment son élection comme membre du Conseil des droits de l’homme et membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le Président de la République a exprimé, à plusieurs reprises, son engagement à mobiliser les efforts de la diplomatie algérienne pour défendre les enjeux, les intérêts et les priorités de l’Afrique, notamment à l’occasion du prochain mandat de l’Algérie au Conseil de sécurité de l’ONU, mandat au cours duquel le Président Tebboune déterminé à le consacrer au continent africain et à en faire une plateforme de solidarité, de coopération et de synergie entre les pays et les peuples africains.
A cet égard, l’Algérie cherche fermement à trouver une solution politique à la crise au Niger, notamment à travers l’initiative proposée par le chef de l’Etat fin août, suivie de l’acceptation par les autorités nigérianes de la médiation algérienne.
Cet effort s’ajoute à la médiation que l’Algérie entreprendra en vue de contribuer aux efforts visant à trouver une solution pacifique à la crise en Ukraine, garantissant le respect des principes contenus dans la Charte des Nations Unies et prenant en compte les préoccupations de sécurité des parties concernées.
L’Algérie fait également partie des pays membres du comité africain de haut niveau chargé de suivre la mise en œuvre de l’accord de paix redynamisé, afin de mettre fin au conflit au Soudan du Sud.
Outre les crises politiques et les conflits armés, le fléau du terrorisme reste la plus grande préoccupation de l’Algérie et un défi majeur pour la paix et la sécurité sur l’ensemble du continent africain, notamment dans la région du Sahel, où la lutte contre ce phénomène figure parmi les approches du président Tebboune en sa qualité de le coordonnateur de l’Union africaine pour la prévention et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Pour l’Algérie, la diplomatie a toujours été l’outil qui lui a permis d’émerger sur la scène internationale et de faire entendre sa voix. L’Algérie, fidèle à ses principes et inébranlable dans ses positions, n’a jamais dévié de son credo qui est de mettre à profit son expérience, expertise et capacités au profit des pays qui souffrent encore sous le joug du colonialisme, des causes justes, pour parvenir à la paix et à la stabilité et leur permettre de prendre leur indépendance.
APS.DZ