En Espagne, la question du Sahara est écartée des consultations pour la formation d’un nouveau gouvernement de coalition de gauche. Les négociations se concentrent, plutôt, sur les réponses du PSOE et Sumar de Yolanda Diaz aux revendications des partis indépendantistes catalans en échange de voter l’investiture de Pedro Sánchez Premier ministre.
Le Polisario a réagi à cette mise à l’écart médiatico-politique, qui ne bénéficie pas à ses intérêts, en frappant à la porte de ses amis d’extrême gauche. Ainsi le représentant du Front en Espagne s’est réuni, lundi au siège de la Chambre des représentants, avec les députés Tesh Sidi, Enrique Santiago et Carlos Martín de Sumar, mais aussi l’eurodéputé Manu Pineda d’Izquierda Unida, pour mettre en place «l’agenda sahraoui» dans la Chambre des représentants.
«A Sumar, nous réaffirmons notre soutien et continuons à œuvrer dans le sens de la libre autodétermination du peuple sahraoui», a écrit la parlementaire du Polisario sur la plateforme X.
«Aujourd’hui, nous avons franchi une étape fondamentale en réaffirmant notre engagement envers le peuple sahraoui et son droit inaliénable à l’autodétermination et en établissant des mécanismes de coordination.
L’Etat espagnol doit assumer sa responsabilité historique, le gouvernement doit respecter la légalité internationale», a souligné pour sa part Pineda sur le même réseau social. Manu Pineda a effectué, en juin dernier, une visite dans les camps de Tindouf.
Le représentant du Polisario en Espagne, Abdellah Arabi, n’a pas encore communiqué sur la réunion du lundi 9 octobre.
YABI