Fan de séries en tous genres, elle aime suivre le quotidien de ses acteurs préférés. Elle est également fan de la reine Elizabeth II, de Kate Middleton et ne comprend toujours pas ce que le prince Harry fait avec Meghan Markle.
Si on a connu Diam’s au sommet de la gloire, c’est désormais Mélanie Georgiades qui fait parler d’elle. En 2007, l’une des artistes les plus applaudies du moment sombre. Diagnostiquée bipolaire, elle tente même de mettre fin à ses jours. Un combat difficile qu’elle a réussi à mener.
Diam’s diagnostiquée bipolaire : son témoignage fort sur la santé mentale Dailymotion
La santé mentale n’est plus vraiment un tabou depuis que les célébrités touchées par certaines maladies ont rendu leurs combats publics. Parmi elles, Diam’s ou plutôt Mélanie Georgiades. La rappeuse au succès fulgurant, grâce aux titres La Boulette, DJ, ou encore Ma France à moi, est montée aussi haut que descendue très bas. En 2007, Mélanie Georgiades, de son vrai nom, sombre dans une profonde dépression avant d’être diagnostiquée bipolaire et d’enchaîner les séjours en hôpital psychiatrique. Une descente aux enfers dont elle n’a plus peur de parler.
Dans son autobiographie ou dans le documentaire Salam, présenté au festival de Cannes l’année dernière, Diam’s est revenue sur cette période trouble qui a bien failli avoir raison d’elle : « Je devenais peu à peu borderline […] J’avais beau être devenue célèbre, il m’arrivait de pleurer seule comme une enfant en allant me coucher. » Le summum du mal-être, c’est en 2008 qu’elle le traverse : « J’avais été prise d’une crise de folie, toute seule chez moi. J’avais été à deux doigts de me tuer ou de faire une très grosse bêtise. […] J’ai compris qu’il fallait que je me soigne. »
Sauvée par la religion
Désormais, si la chanson est derrière elle, chaque prise de parole est l’occasion pour Diam’s de confirmer à quel point la religion l’a sauvée et qu’il est possible de se sortir d’un mal-être que l’on pense plus fort que nous. Convertie à l’islam, Mélanie Georgiades a toujours indiqué que, sans la religion, elle ne serait plus là : « Si je n’avais pas ouvert le Coran, un soir, sur une plage de l’Île Maurice, et trouvé un sens à ma vie, je pense que je me serais vraiment foutue en l’air » déclarait-elle au Parisien.
« Il faut comprendre que j’ai touché la folie du doigt. J’ai été folle. J’ai perdu la raison. J’étais shootée par des médicaments qui m’éteignaient puis me désinhibaient. Quand je me retrouve en hôpital psychiatrique, je ne peux parler à un psy que 20 minutes par jour alors que moi c’est cinq heures que j’ai envie de parler. J’ai l’impression de revenir de la mort, j’aurais dû être morte » avait ajouté la maman de Maryam, 11 ans, Abraham, 8 ans, et Luqman, 6 ans. Poignant.
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