Chaque année, on gaspille des millions de tonnes de métaux précieux en omettant de recycler nos objets électroniques du quotidien. On se prive ainsi de 10 milliards de dollars en matières premières qu’ils contiennent ! Alors profitons du 14 octobre, Journée internationale des déchets électroniques, pour désencombrer nos placards.
Soyons honnêtes, combien d’entre nous avons un tiroir plein à craquer d’objets électroniques que nous n’utilisons plus ? Innombrables câbles dont on ne sait même plus à quel appareil le connecter, écouteurs brisés, souris d’ordinateurs démodées, cigarettes électroniques usées et vieux jouets abandonnés… Tous ces déchets contiennent en fait de précieux matériaux qui pourraient être recyclés et mis à profit.
Le 14 octobre est la Journée internationale des déchets électroniques. Profitons-en pour désencombrer nos placards et apporter nos vieux appareils aux points de collectes pour qu’ils soient enfin recyclés.
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« On s’est rendu compte à travers des sondages que beaucoup de gens ne savent pas que leurs petits objets sont en fait des déchets électroniques.
On les appelle les déchets électroniques invisibles », nous raconte Magadalena Charytanowicz, la responsable de la communication du Forum DEEE, un centre de compétence multinational en matière de savoir-faire opérationnel concernant la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE).
Selon une récente étude menée par l’Institut pour la recherche et la formation des Nations Unies et présentée au Forum DEEE, on accumule environ 9 milliards de kilogrammes de déchets électroniques invisibles à l’échelle planétaire : cela représente près de 10 milliards de dollars américains en matières premières !
Souvent, ces « invisibles » sont de petits items ménagers tels que des objets de soins personnels (rasoir électriques, fer à friser, etc.), de l’équipement informatique (routeur, clé USB, etc.), des jouets, des accessoires de maison (détecteur de fumée, système d’alarme, thermostat, etc.), des cigarettes électroniques… et on en passe. « Environ un sixième de tous les déchets électroniques ne sont pas reconnus en tant que tels par les consommateurs, ajoute Mme Charytanowicz, c’est énorme ! »
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