Lors du conseil municipal de ce lundi soir, à Grabels, la question de la prise en charge par la commune des frais d’avocat pour défendre le maire récemment menacé, a été aprement discutée. L’opposition dit non.
En conseil municipal du 16 octobre l’affaire visant à donner la protection fonctionnelle au maire a engendré la colère des élus de la majorité. La cause : les votes contre d’élus d’opposition (P. Heymes, N.Ansidei), l’abstention de 3 autres (N.Lefeuvre, F. Marchetti et T.Geraci) et la non prise de part au vote du dernier (F.Roumanos). Cette demande de protection faisait suite aux diverses menaces et agressions envers le maire ces derniers mois suite à des prises de positions politiques ont estimé les élus d’opposition.
e maire les a listées tout en démontrant qu’à chaque fois ses actions, présences ou prises de parole découlaient d’un mandat issu d’un vote du conseil municipal : soutien à Sos Méditerranée, défense de l’ancien maire italien Domenico Lucano condamné pour l’accueil de migrants, opposition au maire de Béziers qui a refusé un mariage, participation à la manifestation du 23 septembre à Montpellier contre les violences policières et actions contre le Lien.
« Vos arguments ne tiennent pas ! Je regarderai le vote de ce soir, la France regardera le vote de ce soir c’est une première dans ce pays, ces positions viennent toujours de l’extrême droite, ne venez pas me réclamer des réunions de concertation après ça. Vous êtes lamentables ! ». C’est le cabinet CGCB qui sera chargé de défendre les intérêts du maire suite aux dépôts de plainte. La commune financera les frais de procédure.
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