Les réactions politiques se multiplient en France, après le bombardement, par Israël, de l’hôpital al-Ahli Baptiste qui a fait au moins 500 morts à Gaza, ce mardi soir.
Le leader de LFI (La France Insoumise), Jean-Luc Mélenchon appelle le président Emmanuel Macron à arrêter « soutien inconditionnel à un gouvernement israélien qui commet des crimes de guerre aussi abominables » et affirme à cet effet que « la France ce n’est pas ça ».
« Honte au gouvernement français qui invente des polémiques intérieures au lieu d’aller au secours des victimes des crimes de guerre à Gaza » a-t-il également déclaré, considérant que ces exactions « doivent être dénoncés poursuivis et punis ».
Dans une publication sur le réseau social X, l’ancien candidat à l’élection présidentielle s’est par ailleurs interrogé sur la raison de cette absence de condamnation de la France, vis-à-vis d’Israël.
De son côté, le premier secrétaire du PS (Parti Socialiste), Olivier Faure, d’ordinaire favorable à Israël, a réagi en affirmant que « rien ne justifie le raid contre cet hôpital à Gaza » et qualifiant les faits de « crimes de guerre de Tsahal ».
« Même la guerre a ses règles. La France doit prendre la parole. Amis d’Israël mais pas complices d’une vengeance aveugle » a-t-il plaidé, appelant à une réaction au plus haut niveau de l’Etat.
La secrétaire générale de la CGT (confédération générale du travail), Sophie Binet, estime pour sa part que « bombarder un hôpital est un crime de guerre de la plus haute atrocité » et qu’il « est temps que la France et les instances internationales prennent leurs responsabilités et demandent un cessez-le-feu immédiat pour entamer le processus de paix ».
Les réactions se sont enchaînées avant que le président français Emmanuel Macron ne finisse par réagir aux alentours de minuit en condamnant « l’attaque contre l’hôpital Al-Ahli » et demandant l’ouverture d’un accès humanitaire dans la Bande de Gaza.
AA