France : Macron condamne le bombardement meurtrier d’un hôpital palestinien à Gaza

Un bombardement aérien israélien contre l’hôpital Al-Ahli Arabi de Gaza a fait plus de 500 morts, selon la déclaration à Anadolu du porte-parole du ministère palestinien de la Santé à Gaza, Achraf Al-Qudra

Le Président français, Emmanuel Macron, a condamné, ce mardi soir, le bombardement meurtrier d’un hôpital palestinien par les forces armées israéliennes.

Par voie d’une publication sur les réseaux sociaux, le chef d’État français a déclaré que « Rien ne peut justifier une frappe contre un hôpital » et que « Rien ne peut justifier de prendre des civils pour cibles ».

« La France condamne l’attaque contre l’hôpital Al-Ahli Arabi de Gaza qui a fait tant de victimes palestiniennes. Nous pensons à elles. Toute la lumière devra être faite », a ajouté Emmanuel Macron.

Cette réaction intervient alors qu’un bombardement aérien israélien contre l’hôpital gazaoui, ce mardi soir, a fait plus de 500 morts, selon la déclaration à Anadolu du porte-parole du ministère palestinien de la Santé à Gaza, Achraf Al-Qudra.

Par une autre publication sur les réseaux sociaux, le Président français a également souligné que « l’accès humanitaire à la bande de Gaza doit être ouvert sans délai ».

Par voie d’un communiqué publié ce mardi soir, le ministère français des Affaires étrangères a également condamné le bombardement de l’hôpital. La France « condamne avec fermeté la frappe contre l’hôpital Al-Ahli dans la ville de Gaza, qui a fait un nombre très important de victimes civiles palestiniennes », a déclaré le Quai d’Orsay.

« Le droit international humanitaire s’impose à tous et doit permettre la protection des populations civiles », a souligné la Diplomatie française, appelant à l’ouverture, « sans délais » de « l’accès humanitaire à la bande de Gaza ».

Dans leur déclarations condamnant le bombardement meurtrier, le Président français et le Quai d’Orsay n’ont pas nommément pointé la responsabilité d’Israël.

Les bombardements et le blocus de la Bande de Gaza se poursuivent onze jours après le début du conflit opposant Israël à des factions palestiniennes.

Plus d’un million de personnes ont été déplacées, soit près de la moitié de la population totale de Gaza, selon l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa).

Un porte-parole de l’armée israélienne a déclaré, ce mardi soir, que « tous les détails ne sont pas encore disponibles » concernant ce qui s’est passé à l’hôpital, selon l’autorité de radiodiffusion gouvernementale.

Le bombardement de l’hôpital a déclenché une vague de condamnation généralisée dans de nombreuses capitales, avec des appels à assurer la protection du peuple palestinien sous occupation israélienne.

AA

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