Une startup africaine ferme boutique après avoir levé plus de 86,1 millions de dollars

La startup fintech Dash, fondée par le prince Boakye Boampong en 2019, a annoncé la cessation de ses activités à la suite de difficultés majeures rencontrées dans sa tentative de connecter les portefeuilles d’argent mobile et les comptes bancaires à travers l’Afrique.

Malgré un financement initial prometteur de 86,1 millions de dollars sur cinq ans, dont une levée de fonds impressionnante de 32,8 millions de dollars en 2021, Dash a récemment fait face à des controverses qui ont mis en lumière des incohérences dans ses opérations.

Initialement vantée pour son impressionnante croissance, incluant le traitement d’un milliard de dollars de transactions et l’acquisition d’un million d’utilisateurs au Ghana, au Nigeria et au Kenya, Dash a récemment été confrontée à des doutes persistants quant à l’exactitude de ses données. Ces doutes ont conduit à la suspension du prince Boampong et à la révélation ultérieure d’un déficit financier important, avec environ 25 millions de dollars portés disparus.

Outre les inquiétudes financières, des allégations de malversations ont également émergé, accusant le fondateur d’avoir détourné des fonds pour des acquisitions personnelles, y compris des propriétés de luxe et des voitures haut de gamme, ainsi que des paiements mensuels exorbitants s’élevant jusqu’à 50 000 dollars en guise de salaire.

Malgré ces allégations, aucune réponse publique n’a été apportée par Boampong, laissant la communauté des affaires et les investisseurs perplexes quant aux détails de cette affaire. Ainsi, le parcours de Dash, une fois prometteur dans le paysage fintech ghanéen, se conclut dans un climat de controverses et de spéculations.

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