FC Barcelone. Le président Joan Laporta serein sur le dénouement de l’affaire Negreira

Inculpé mercredi dans le cadre du scandale de l’arbitrage dit « affaire Negreira, Joan Laporta, le président du FC Barcelone, a confié être « tranquille » concernant la suite des événements.

Le président du FC Barcelone Joan Laporta, inculpé à son tour dans l’enquête sur le scandale arbitral mettant en cause le club catalan, nommé « affaire Negreira », s’est dit jeudi convaincu que celle-ci se terminerait » par une relaxe ».

« Nous pouvons être tranquilles, ils n’ont pas pu le prouver et ils ne pourront pas le prouver (que les paiements auraient été effectués pour acheter des arbitres, ndlr) », a déclaré Laporta lors d’une interview à Catalunya Radio, dénonçant « une campagne orchestrée pour déstabiliser le Barça ».

Joan Laporta, qui a déjà présidé le club blaugrana entre 2003 et 2010, a été inculpé mercredi dans le cadre de l’enquête sur les paiements présumés à des sociétés appartenant à Jose Maria Enriquez Negreira, l’ancien arbitre au centre du scandale.

Plus de 7 millions d’euros versés
Selon l’accusation, le club catalan a versé au total plus de 7,3 millions d’euros à Negreira entre 2001 et 2018. Ces paiements, effectués via l’entreprise Dasnil 95 appartenant à l’ancien arbitre, ont pris fin quand ce dernier a perdu son poste de N.2 de l’arbitrage espagnol.

Le FC Barcelone et ses ex-présidents Josep Maria Bartomeu et Sandro Rosell avaient déjà été inculpés en mars pour corruption dans cette affaire, tout comme Negreira et son fils.

Laporta ne figurait pas jusqu’à présent parmi les personnes mises en examen mais le juge en charge de l’enquête a annoncé mercredi qu’il ne pouvait pas bénéficier de la prescription des faits, étant donné la gravité des accusations de corruption.

Baptisé « affaire Negreira », ce scandale empoisonne depuis des mois la vie du Barça, qui nie toute irrégularité et affirme que ces paiements étaient destinés à des consultations sur l’arbitrage.

L’enquête a pris une nouvelle dimension fin septembre, avec la perquisition du siège du Comité technique des arbitres (CTA), la direction de l’arbitrage espagnol, sise dans les locaux de la Fédération (RFEF) à Las Rozas, près de Madrid.

ouest-france

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