Le célèbre tableau de Léonard de Vinci, La Joconde, refait parler de lui après un passage aux rayons X. Les chercheurs ont constaté quelque chose d’inhabituel dans la composition de l’œuvre.
En attendant de visiter le futur musée du jeu vidéo français, ou celui des jeux Nintendo si vous comptez vous rendre au Japon, pourquoi ne pas se rendre dans ce bon vieux Musée du Louvre ? C’est là que l’on trouve l’un des tableaux les plus célèbres du monde : La Joconde de Léonard de Vinci. Véritable génie, l’homme touchait à tout : peinture, ingénierie mécanique, anatomie, botanique, sculpture, architecture, musique, urbanisme, et même organisation de spectacles.
Son fameux portrait de Mona Lisa est un peu un condensé de ses multiples savoirs. Et si son sourire énigmatique fait encore couler beaucoup d’encre aujourd’hui, c’est aux techniques picturales utilisées par l’artiste que les scientifiques s’intéressent encore plus. Force est de constater qu’on est loin de tout savoir à ce sujet puisque qu’une découverte récente dévoile comment de Vinci jouait à au chimiste dès la préparation du tableau.
LES RAYONS X RÉVÈLE UNE CURIOSITÉ SUR LA JOCONDE DE LÉONARD DE VINCI
Une équipe de scientifiques ont pu analyser “un microéchantillon de la sous-couche de préparation du chef-d’œuvre”, indique le CNRS. En utilisant des rayons X et une spectrométrie infrarouge, les chercheurs ont trouvé quelque chose d’étonnant. Un mélange d’huile au plomb très différent de celui qu’on peut retrouver dans les peintures à l’huile de la même époque. Pour le créer, Léonard de Vinci a notamment utilisé de la plumbonacrite, un composé rare et instable également observé sur des fragments de La Cène, autre toile iconique du peintre.
La découverte ” suggère une volonté d’innover dans la préparation de sous-couches de peinture épaisses et opaques en traitant l’huile avec une forte charge d’oxyde de plomb”. On pensait déjà que c’était le cas après l’analyse des manuscrits écrits par de Vinci, mais les informations retrouvées étaient suffisamment ambiguës pour qu’on ne puisse pas l’affirmer sans le moindre doute. Encore une casquette à ajouter sur la tête du maître.
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