C’est en tout cas le souhait de la N-VA. Le député fédéral Sander Loones l’a avoué ouvertement au micro de La Première (RTBF).
Sander Loones a accordé un large entretien au journaliste de La Première, Arnaud Ruyssen, pour les besoins du podcast politique de la radio publique, intitulé “Le Tournant”. Le député fédéral a ainsi pu exposer son grand modèle confédéral en vue des prochaines élections législatives, motivé par le grand argument du parti nationaliste: les Wallons et les Flamands adhèrent massivement à des courants politiques diamétralement opposés et chaque région mériterait donc d’être gouvernée selon son idéologie propre, au lieu de subir, en quelque sorte, l’autorité d’une large coalition fédérale insuffisamment représentative des aspirations populaires, au nord comme au sud.
“On ne va pas mettre le Roi dehors mais pour nous le roi Philippe serait le dernier roi des Belges”
Sander Loones, Député fédéral N-VA
Mais, au-delà de la description de cette nouvelle réorganisation institutionnelle du pays, un point a plus particulièrement attiré l’attention: que deviendrait la monarchie belge dans cet État hypothétique profondément réformé? Sander Loones assume la position de la N-VA (cf. podcast 26’30 »): “On ne croit pas aux révolutions mais en des évolutions. On croit aussi en la démocratie.
Être né de tel père ou de telle mère ne devrait pas avoir de conséquences sur votre carrière et votre position dans la société. Raison pour laquelle on est un parti républicain. Pour nous, la monarchie ne rime pas avec démocratie. On ne va pas mettre le Roi dehors (sic) mais pour nous le roi Philippe serait le dernier roi des Belges et on créerait un système plus républicain, avec un président ou un autre modèle”, répond-il.
RTBF