Aïe! Rien n’est plus douloureux qu’une crampe musculaire qui vous réveille en pleine nuit. Mais rassurez-vous: si ce phénomène est particulièrement gênant et douloureux, il n’est pas dangereux pour votre santé. Dans les colonnes du quotidien AD, le physiothérapeute Bert Mutsaers nous éclaire sur les causes possibles de cette affection ainsi que sur les moyens de la prévenir.
Interrogé par nos confrères du journal néerlandais AD, le physiothérapeute Bert Mutsaers explique: “Bien que les crampes nocturnes ne soient pas dangereuses, elles sont très gênantes et peuvent considérablement affecter votre sommeil. On estime qu’environ un tiers des personnes de plus de 60 ans en souffrent. Dans la plupart des cas, il n’y a pas de cause identifiable à l’apparition des crampes.”
“On sait cependant qu’elles surviennent plus fréquemment dans certaines conditions: en cas de perturbation de l’équilibre en sel et en électrolytes, d’anomalies des vaisseaux sanguins et de la glande thyroïde, ainsi qu’en cas de prise de certains médicaments. Parmi ces derniers, les diurétiques et les hypocholestérolémiants (statines) sont particulièrement cités.”
Les conseils du spécialiste
L’expert poursuit avec un petit conseil pour les personnes souffrant de crampes nocturnes: “Dès que vous vous réveillez, il est préférable d’étirer les muscles qui ont eu une crampe.” Bert Mutsaers précise cependant qu’il existe peu de preuves scientifiques concernant des techniques efficaces pour prévenir les crampes. Mais selon lui, cela ne peut faire que du bien à notre corps. “Ça vaut la peine d’essayer”, assure-t-il.
Parmi les choses que l’on peut mettre en place: étirements structurels, massages, bains ou douches chauds et consommation suffisante de liquide. “Si vous avez l’habitude de porter des talons, cessez pendant un petit moment pour voir si cela n’améliore pas la santé de vos muscles.
Vous pouvez également tenter de changer de position de sommeil et éviter les couvertures trop lourdes. Si tout cela ne suffit pas, un diagnostic plus approfondi et un traitement médicamenteux sont envisageables. Il faudra alors vous tourner vers votre médecin généraliste.”
AD/NL