«L’Iris blanc» : avec Fabcaro, Astérix et Obélix délaissent la potion magique pour la pensée positive

Astérix et Obélix sont de retour pour une 40e aventure, un album pour la première fois signée par Fabcaro. Intitulé « L’Iris blanc », nos deux irréductibles gaulois devront faire face à Vicevertus, un gourou, adepte de la pensée positive.

Les irréductibles gaulois sont de retour. Astérix et Obélix reviennent en librairie pour une 40ème aventure, celle de « l’Iris blanc ». Pour la première fois, l’album est signé Fabcaro. S’il n’y a pas de méchant effrayant dans cette nouvelle bande-dessiné, Vicevertus, un gourou, va rendre fous nos Romains et nos Gaulois.

Un méchant d’un nouveau genre
Sous l’emprise du méchant gourou de cette nouvelle aventure, les irréductibles gaulois troquent le sanglier contre des graines et délaissent la potion magique pour une thérapie de pensée positive, appelée « l’Iris Blanc ». Ce sont Fabcaro à l’écriture, et Didier Conrad au dessin, qui ont imaginé ce méchant d’un genre nouveau.

« C’est un mélange de philosophe, mélange de politique. Tous ces gens qui ont un petit côté gourou comme ça », explique Fabcaro. « On a forcé à caricaturer Bernard-Henri Lévy et Dominique de Villepin. Dominique de Villepin donnait l’indication la plus plaisante pour ce qu’on voulait faire. Mais malheureusement, il y a une connotation trop politique », ajoute Didier Conrad.

« Jouer avec les stéréotypes » comme le faisait Goscinny
Heureusement, Astérix et Obélix ne sont pas dupes. Grâce au CGV, le char à grande vitesse, nos deux héros, trois avec Idéfix, rejoignent Lutèce, ses musées comme le Kébranlix, et ses artistes, comme le comédien Boxofix. « C’est le Paris branché, stéréotypé, vu du provincial. J’ai eu envie de m’amuser avec ces clichés-là. C’est dans la tradition du Goscinny qui jouait beaucoup avec les stéréotypes », explique l’auteur Fabcaro.

Moins de baston, plus de jeux de mots, cet Astérix et Obélix signé Fabcaro plonge nos Gaulois dans un chaos plus bobo.

AFP

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