SOMMEIL, MORAL… LES ASTUCES POUR PRÉVENIR LES EFFETS NÉGATIFS DU PASSAGE À L’HEURE D’HIVER SUR LE BIEN-ÊTRE

Outre la perturbation mineure du cycle de sommeil, le passage à l’heure d’hiver, qui aura lieu dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 octobre, réduit le temps d’exposition à la lumière du jour et peut affecter le moral.

Si de nombreux Français seront ravis de voir l’horloge reculer d’une heure dans la nuit du samedi 28 au dimanche 29 octobre – à 3 heures du matin, il ne sera que 2 heures -, ce changement d’heure peut in fine affecter le bien-être. Et induire plusieurs troubles, « notamment aux niveaux cognitif, métabolique et immunitaire », explique la psychothérapeute Michèle Freud auprès de La Dépêche. Comme « des troubles du sommeil, de la mémoire, de l’humeur, perte de la perspicacité, erreurs de compréhensions, hypertension… »

Les conséquences du changement d’heure sur la qualité du sommeil sont souvent pointées du doigt car dans le sommeil, « ce qui importe c’est la régularité », affirme à BFMTV.com Élisabeth Parmelin, sophrologue et psychothérapeute.

Dans les faits, contrairement au passage à l’heure d’été, le passage à l’heure d’hiver n’a pas beaucoup de conséquences sur notre sommeil.

« Les personnes qui n’ont pas de problème de sommeil vont très bien gérer la situation », souligne la sophrologue.

Éviter la grasse matinée
Il faudrait toutefois éviter de faire la grasse matinée le dimanche matin, au risque de ne pas réussir à s’endormir le soir suivant. « Il faut garder une régularité », martèle la spécialiste.

Il faut également limiter les activités sportives à l’approche du coucher, après 20h-21h. En effet, la mélatonine, l’hormone du sommeil, engendre une baisse du rythme cardiaque et une baisse de la température, soit tout l’inverse de l’activité sportive qui envoie des informations contradictoires au corps.

« Il faut savoir repérer les signes de fatigue. S’il on sent de l’engourdissement, une raideur dans le corps, des bâillements, il faut aller sur le quai et prendre le train du sommeil. Au risque de devoir prendre le train suivant, 1h30 après », prévient Élisabeth Parmelin.

Pallier le manque de luminosité
Si le sommeil n’est pas tant un problème, le passage à l’heure d’hiver implique un coucher de soleil plus précoce, une diminution de l’ensoleillement et donc de la luminosité. Ce qui peut engendrer une baisse de l’humeur, une irritabilité, et plus généralement une dépression saisonnière.

« Le changement du spectre lumineux peut jouer au niveau de l’humeur de la personne », précise la sophrologue. « L’ensoleillement est important pour notre horloge interne. »

Pour pallier ce manque, il peut être bénéfique de se coucher plus tôt afin de se lever plus tôt et de profiter davantage de la luminosité. Ceux qui n’ont pas cette possibilité peuvent « manger au soleil sur le temps du midi pour se recharger ». Il ne faut pas hésiter entre deux journées pluvieuses de la période hivernale à s’aérer dès que le soleil pointe le bout de son nez.

La luminothérapie, qui consiste à s’exposer quotidiennement à une lumière imitant celle du soleil, peut être une solution pour les plus affectés. « Il faut alors voir avec son médecin généraliste », déclare Élisabeth Parmelin. Elle préconise aussi les réveils simulateurs d’aube qui reproduisent la sensation du lever de soleil.

Des siestes bénéfiques
Face au manque d’énergie qui peut augmenter au fil de la journée, une sieste peut s’avérer efficace. La sophrologue conseille d’adopter les « siestes flash », autrement appelées les « micro-siestes », popularisées par Salvador Dali. Cela consiste à se reposer pendant vingt minutes maximum, de préférence entre 13h et 15h, « dans un fauteuil ou un canapé ».

« Pas dans le lit car la chambre à coucher est réservée à la nuit », ajoute-t-elle. « Si on ne souhaite pas dormir, on peut juste fermer les yeux, se couper du monde. Les siestes permettent de se ressourcer sans entamer le sommeil du soir ».

Comment se prémunir contre les maladies causées par les brusques changements de température
Pour ne pas laisser le manque de luminosité plomber notre moral, il faut « trouver du positif, se faire plaisir, capitaliser les moments chez soi » en lisant au coin du feu, en regardant de bons films, en cuisinant davantage, des légumes colorés notamment. « Il faut faire son petit nid pour l’hiver », conseille Élisabeth Parmelin.

bmftv

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