Quand ils sont pris en flagrant délit de tromperie, certains hommes nient, usent de la mauvaise foi ou, pour les plus audacieux, tentent de rejeter la faute sur leur partenaire. François Mitterrand lui a eu un comportement des plus cruels lorsque son épouse Danielle s’est rendue compte de ses infidélités…
Tout comme les femmes de footballeurs, les femmes de présidents ont souvent à gérer les différentes maîtresses un peu encombrantes de leurs époux. Femme de François Mitterrand, Danielle avait ainsi dû composer avec les infidélités de l’ancien chef d’État, qui a partagé sa vie de 1944 à 1996, année de la mort du président. Publié en 2019 et repéré par Gala, le livre Premières dames retrace comment la femme de François Mitterrand a d’abord réagi avec virulence en apprenant les incartades de son époux.
« Danielle ne le supporte plus. Elle crie, elle pleure, lui fait des scènes » racontait l’auteur. Contrairement aux hommes tentant de nier leurs aventures, celui qui est connu pour avoir aboli la peine de mort lui a fait une réponse des plus étonnantes (et des plus cruelles) : « Le mariage, ce n’est pas l’inquisition ». Finalement, Danielle Mitterrand comprend qu’elle ne peut pas contrôler le caractère volage de son époux et « fait avec ».
Devenant même philosophe, elle finira par admettre avec le temps : « François a toujours aimé plaire ! Cela fait partie de sa personnalité. Pourquoi reprocher à un homme d’aimer séduire ? ».
Par la suite, la femme de l’ancien chef d’État a même décidé de ne pas se laisser abattre et a fini par faire la même chose que son époux : butiner à droite et à gauche et chercher de beaux amants prêts à la satisfaire, en toute discrétion. Après tout, si le président de la République a le droit d’avoir des maîtresses, pourquoi n’aurait-elle pas les mêmes privilèges ?
Il l’aura voulu
« Il a des maîtresses, elle aura des amants. A l’époque, elle prend même plaisir à raconter ses aventures à François. Par défi. Il l’aura voulu » raconte l’auteur du livre Premières dames. En 2010, la principale intéressée confirme dans les colonnes de Paris Match : « J’ai aimé séduire, et j’ai séduit. D’autant que j’étais très mignonne. Je n’ai pas fait voeux de chasteté parce que mon mari me trompait ».
Sur ses aventures, François Mitterrand est toujours resté très discret. On connaît sa maîtresse Anne Pingeot qui lui donna une fille, Mazarine. Une mystérieuse Claire semble également avoir eu une histoire d’amour avec le président.
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