Le Salvador a instauré une taxe de 1 000 dollars pour les voyageurs en provenance d’Afrique et d’Inde, notamment ceux utilisant des vols de correspondance au Nicaragua, pour financer l’amélioration de son aéroport international.
Le Salvador, contrée d’Amérique centrale, a récemment mis en place une taxe de mille dollars à l’encontre des voyageurs provenant des terres d’Afrique et des contrées de l’Inde, une décision dont les répercussions s’avèrent d’une grande envergure pour les migrants africains qui empruntent cette voie.
L’autorité portuaire salvadorienne a clairement énoncé que les voyageurs porteurs d’un passeport indien ou issus des diverses nations d’Afrique sont astreints à acquitter cette taxe. Les fonds ainsi récoltés grâce à cette imposition sont destinés à financer des améliorations au sein de l’aéroport international du pays.
Le Salvador occupe une place prépondérante en tant que plaque tournante pour l’une des compagnies aériennes les plus importantes de la région, proposant des liaisons directes vers plus de trente destinations réparties dans quatorze nations distinctes.
Selon l’autorité portuaire, le nombre de passagers entrant, sortant ou en transit par l’aéroport a connu une augmentation substantielle par rapport aux années précédentes.
Bien que les autorités salvadoriennes n’aient pas formulé explicitement cette intention, il semblerait que cette mesure vise principalement le nombre grandissant de voyageurs africains et indiens effectuant leur transit par l’aéroport salvadorien, souvent en utilisant des vols avec escale à Managua, au Nicaragua, dans le cadre de leur itinéraire vers les États-Unis.
Avant leur embarquement, les passagers sont astreints à acquitter le montant total de 1 130 dollars, incluant les mille dollars de la taxe ainsi que treize pour cent de taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Cette redevance en faveur de l’amélioration aéroportuaire a pris effet le 23 octobre 2023.
pulse