Ce nouvel établissement de santé, installé sur la plaine du Var, doit regrouper le centre Antoine-Lacassagne et les hôpitaux L’Archet et de Cimiez dans un seul et même bâtiment entre 2031 et 2033.
Un projet colossal. Le centre Antoine-Lacassagne et les hôpitaux Lenval-L’Arche et de Cimiez pourraient être regroupés sur un seul et même grand site de santé à l’horizon 2031-2033, a appris BFM Nice Côte d’Azur ce mardi 31 octobre, confirmant une information de nos confrères de Nice-Matin.
Ce projet prévoit d’installer le pôle sur la plaine du Var, à l’ouest de Nice, sur l’actuel emplacement d’Adoma Nicéa Village. Dans le détail, les chiffres entourant ce projet sont colossaux.
Il est prévu d’installer le nouveau centre de santé niçois sur un site de 125.000m², quand la facture totale de l’édifice est estimée entre 500 et 600 millions d’euros, selon la ville de Nice.
« Il est adéquat car ses quatre hectares permettent de bâtir l’établissement de 125.000m² », explique Christian Estrosi auprès de nos confrères.
Une livraison entre 2031 et 2033
Côté calendrier, la fin de l’année 2023 devrait servir à la finalisation du cahier des charges commun entre les trois sites médicaux actuels, avant qu’un appel d’offre soit officiellement lancé en janvier 2024 pour définir précisément les contours du projet médical.
La date de livraison de la super structure médicale niçoise est, pour l’heure, prévue dans moins de dix ans, entre 2031 et 2033.
« Cette proposition semble faire l’unanimité entre la ville de Nice, la métropole et l’EPA Nice Éco-Vallée L’hypothèse a été présentée au CHU le 27 juillet 2022, qui considère qu’il s’agit d’une opportunité historique », avance la métropole dirigée par Christian Estrosi.
Un site, plus d’efficacité
L’objectif affiché avec ce nouveau pôle santé à Nice: « une meilleure prise en charge et des parcours de soin plus lisibles pour les Niçois », conjugués avec de meilleures conditions de travail pour le personnel soignant.
« Il a enfin pour objectif la promotion des activités de recherche et d’enseignement dans le domaine de la pédiatrie, de la gériatrie et de la cancérologie », indique la collectivité niçoise.
À l’heure actuelle, ce projet de regroupement des établissements de santé publics de santé à Nice a été soutenu par l’État à hauteur de 50 millions d’euros.
Christian Estrosi, le maire niçois et président de la métropole Nice Côte d’Azur, entend interpeller le ministre de la Santé afin de réclamer « une enveloppe bien plus importante pour garantir le financement de cette opération d’envergure ».
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