Le fonds souverain libyen a vu ses actifs gelés par les Nations unies en 2011 dans le cadre des sanctions contre l’ex-dirigeant Mouammar Kadhafi. Depuis, il ne peut pas gérer activement son vaste portefeuille d’obligations et de participations dans des entreprises à travers le monde.
Les actifs du fonds souverain libyen gelés à l’étranger ont baissé de 800 millions de dollars en 2022, selon le rapport annuel du Bureau d’audit libyen (LAB) rendu public le 25 octobre dernier.
La valeur totale des actifs de la Libyan Investment Authority (LIA) est tombée à 38,88 milliards de dollars à fin 2022, contre 39,68 milliards de dollars à fin 2021, a-t-on précisé de même source.
Le Bureau d’audit libyen, qui a pour mission de contrôler les comptes publics afin de s’assurer du bon emploi des ressources appartenant à l’Etat, a rappelé que le fonds souverain libyen n’a pas été en mesure de prendre des décisions d’investissement ou de gérer activement son vaste portefeuille d’obligations et de participations dans des entreprises à travers le monde, en raison du gel de ses avoirs décidé par les Nations unies en 2011, dans le cadre des sanctions contre l’ex-dirigeant Mouammar Kadhafi.
Juste avant le gel de ses avoirs, la Libyan Investment Authority disposait au total de 67 milliards de dollars d’actifs. Le fonds, qui avait été lancé en 2006 pour fructifier les recettes pétrolières du pays, détenait alors des participations dans près de 550 sociétés dont Siemens, UniCredit, Royal Dutch Shell, ENI, Finmeccanica et Vodafone.
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