Vous utilisez le gaz pour vous concocter vos petits plats? Une étude réalisée par l’Organisation néerlandaise pour la recherche scientifique appliquée (TNO) indique que vous pourriez être exposé à une surabondance de dioxyde d’azote, un composant chimique associé à de multiples problèmes respiratoires.
L’étude de la TNO a été commanditée par l’ONG CLASP et l’association française Respire. Cette dernière révèle que la majorité des foyers français fait face à une exposition excessive au dioxyde d’azote, le même polluant émis par les pots d’échappement.
Augmentation du risque de maladie respiratoire
Par ailleurs, en cas de surexposition, l’OMS indique également que le risque de présenter une maladie des voies respiratoires augmente considérablement. En effet, les enfants vivant dans des foyers utilisant le gaz pour cuisiner encourent un risque accru de 20% de souffrir d’une maladie des voies respiratoires inférieures.
L’organisation explique aussi qu’une exposition excessive à ce composé chimique peut favoriser l’apparition de l’asthme, entrainant notamment une toux persistante, des sifflements et des difficultés respiratoires.
Un gaz qui se propage
Les chercheurs soulignent de leur côté que ces pics de dioxyde d’azote peuvent durer plusieurs heures, surtout si les appareils de cuisson restent allumés longtemps. De plus, les équipements censés absorber ces derniers, comme les hottes, semblent inefficaces. Par conséquent, le dioxyde d’azote se propage dans d’autres pièces de la maison, notamment le salon et les chambres à coucher.
Pour palier ce problème, les chercheurs recommandent une ventilation régulière de la cuisine ou encore de passer à une installation électrique, moins polluante.
AFP