Si vous n’aimez pas faire de secrets, il va pourtant falloir vous y mettre ! C’est désormais prouvé : garder pour soi une bonne nouvelle améliore le bien-être. De quoi se motiver pour tenir sa langue sur les cadeaux jusqu’à Noël.
Bref, tout le contraire de l’étude qui nous intéresse aujourd’hui, parue elle aussi dans le Journal of Personality and Social Psychology. Cette fois-ci, des chercheurs de l’université de Columbia ont mené cinq expériences avec plus de 2 500 personnes pour comprendre ce qui motive les gens à garder des secrets positifs et quels en sont les effets.
Les participants ont reçu une liste de près de 40 types de bonnes nouvelles courantes : économies, achat personnel d’importance, réduction d’une dette, grossesse, etc.
SELON LES SCIENTIFIQUES, LES SECRETS NÉGATIFS SONT PLUS FRÉQUENTS QUE LES SECRETS POSITIFS.
Cinq expériences, un seul résultat
Lors de la première expérience, ils ont indiqué s’ils étaient, oui ou non, concernés par certaines d’entre elles, et précisé celles qu’ils gardaient pour eux. À la suite de cela, certains participants ont été invités à réfléchir à une bonne nouvelle partagée, quand d’autres devaient se concentrer sur une bonne nouvelle secrète.
Ces derniers devaient, enfin, indiquer si oui ou non ils comptaient partager leur secret avec quelqu’un d’autre. Résultat : les personnes qui avaient gardé une bonne nouvelle secrète ont affirmé se sentir plus énergiques que celles qui l’avaient révélée.
Même chose pour les personnes qui souhaitaient partager une bonne nouvelle avec quelqu’un.
Dans une seconde expérience, les scientifiques ont demandé aux participants de choisir dans la fameuse liste des bonnes nouvelles celle qui était la plus susceptible de leur arriver dans un avenir proche.
Un groupe devait ensuite imaginer qu’il attendait la fin de la journée pour révéler la bonne nouvelle à son ou sa partenaire afin de lui faire la surprise, quand l’autre devait imaginer qu’il ou elle ne pouvait pas joindre le partenaire et était contraint d’attendre la fin de la journée pour faire son annonce.
Comme vous pouvez vous en douter, ceux qui choisissaient d’attendre se sentaient plus énergiques et en meilleure forme que ceux contraints d’attendre.
SUR 500 PERSONNES INTERROGÉES, 76 % AFFIRMENT QUE LA PREMIÈRE CHOSE QU’ELLES FERAIENT EN APPRENANT UNE BONNE NOUVELLE SERAIT DE LA PARTAGER AVEC QUELQU’UN !
Autre expérience intéressante : les chercheurs ont demandé aux participants de se souvenir d’un secret positif, d’un secret négatif ou simplement d’un secret actuel.
Ils ont constaté que les gens tiennent secrètes leurs bonnes nouvelles en particulier pour des raisons personnelles, alors que les mauvaises nouvelles sont gardées sous silence à cause de contraintes ou des pressions extérieures.
Bref, tenir secrète une bonne nouvelle peut vous donner un sentiment d’énergie et de vitalité, et améliorer votre bien-être ! Vous l’aurez compris : on garde pour soi son idée géniale pour Noël, pas un mot sur ce dîner surprise que vous organisez depuis des semaines, et on ne craque pas devant les yeux de chien battu d’un proche trop curieux d’ouvrir son cadeau d’anniversaire !
futura