Rival de Donald Trump, le républicain Tim Scott se retire de la course à la Maison Blanche

Après le retrait de l’ancien vice-président des États-Unis, Mike Pence, l’abandon du sénateur républicain Tim Scott, qui a annoncé, dimanche, mettre fin à sa campagne, laisse la voix libre pour Donald Trump dans la course à l’investiture républicaine pour la présidentielle américaine de 2024.

Le dernier rival de Donald Trump jette l’éponge. Le sénateur américain Tim Scott s’est retiré, dimanche 12 novembre, de la course à l’investiture républicaine pour la présidentielle de 2024.

Cet élu de Caroline du Sud, qui rêvait ouvertement de devenir le premier président républicain noir de l’histoire des États-Unis, n’a pas réussi à faire décoller sa campagne pour se hisser dans le peloton de tête des aspirants républicains.

Crédité de la sixième place à l’investiture républicaine, avec 2,5 % d’appuis selon la moyenne des derniers sondages compilés par le site spécialisé RealClearPolitics, TimScott a mis fin à sa campagne en disant que les électeurs lui avaient envoyé un message clair.

Donald Trump en tête
Jouant sur sa foi chrétienne et ses valeurs conservatrices, Tim Scott avait annoncé en mai se lancer officiellement dans la campagne à l’investiture républicaine après avoir passé des mois à visiter des États clés pour sa campagne.

Il faisait partie des cinq candidats présents au troisième débat télévisé des républicains, mercredi dernier, où le favori Donald Trump, caracolant à 58 % d’appuis dans sa propre famille politique malgré ses inculpations, a brillé une nouvelle fois par son absence.

En se retirant de la campagne, Tim Scott emboîte le pas à l’ancien vice-président des États-Unis, Mike Pence, plus important rival de Donald Trump à avoir jeté l’éponge, fin octobre.

Pas de soutien à un autre candidat
Tim Scott a affirmé, dimanche soir, n’avoir aucune intention à ce stade d’être un éventuel colistier pour la présidentielle du 5 novembre 2024.

« Être vice-président n’a jamais été à mon programme pour cette campagne et ce n’est certainement pas (une option, NDLR) pour le moment », a-t-il déclaré, en refusant de soutenir un autre candidat.

À un an de la présidentielle, des sondages placent Donald Trump, favori de la primaire républicaine, en tête des intentions de vote dans des États clés face à l’actuel président, le démocrate Joe Biden.

AFP

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