Après une importante campagne de rénovation pendant deux ans, trois salles du département des Antiquités égyptiennes et le mastaba d’Akhetétep du musée du Louvre à Paris ont rouvert la semaine dernière.
Le département des Antiquités égyptiennes se dote de son premier espace d’Actualité consacré à la vie des collections au musée du Louvre à Paris.
Une deuxième salle, dénommée Nil et des dieux, présente le Dictionnaire des dieux. Dans la troisième salle, l’un des plus beaux monuments funéraires de l’Ancien Empire, le Mastaba d’Akhethétep.
« Ce monument-là date de la cinquième dynastie et il est de la même époque, du même état de civilisation de l’Egypte de l’ancien empire. C’est ce qu’on appelle un mastaba, c’est-à-dire les tombeaux des très hauts fonctionnaires de l’Etat, des membres de la cour, souvent de la famille du roi » Vincent Rondot, directeur du département des antiquités égyptiennes au Musée du Louvre.
La nouvelle muséographie permet aux visiteurs de redécouvrir la stèle géante du vizir Senousret et le Chien d’Assiout, une statue en calcaire d’un grand chien assis, tous deux ont été restaurés.
« Nous sommes dans la partie émergée de ce tombeau, on est dans la partie qui est à la surface et qui est accessible à la famille, qui est accessible au prêtre pour entretenir le culte du mort, parce que pour avoir une vie éternelle, il faut qu’on entretienne le culte qui permet cette vie éternelle » Vincent Rondot directeur du département des antiquités égyptiennes au Musée du Louvre.
Au cours du premier trimestre 2019, le mastaba a été démonté bloc par bloc chacun d’eux étant ensuite nettoyé, restauré, photographié et numérisé. Selon le musée du Louvre, une découverte émouvante a été faite lors du démontage le Mastaba . Un message écrit par les artisans qui avaient déplacé la chapelle en 1932, indiquant « Les ancêtres vous saluent ». Adieu.
1 Commentaire