« Il ne ressemblait pas à un être humain » : Black M, son fils Isaac grand prématuré, il en parle pour la première fois

Passionné de chant, des Douze coups de midi et de la discographie de Jul, il rêve de participer à Fort Boyard malgré sa phobie des serpents et du Père Fouras. Son ambition secrète ? Découvrir ce qui se cache derrière le rideau mystère de Bataille et Fontaine pour y chanter en quartet. La vérité est au bout du couloir…

En couple avec Léa Djadja depuis 2009, Black M est papa de deux enfants : Isaac, 11 ans et Sinaa, 3 ans. Mais l’artiste a craint le pire le jour où son aîné a pointé le bout de son nez à seulement six mois de grossesse.

Ils évoquent souvent, avec amusement, les débuts de leurs histoire. Black M a rencontré Léa Djadja sur le tournage d’un clip du groupe Sexion d’Assaut et il a mis longtemps à la séduire.

En couple depuis 2009, mariés après 3 mois de relation, les amoureux ont affronté bien pire, main dans la main. Parents d’une petite Sinaa, née le 20 septembre 2020, ils ont d’abord accueilli un garçon, Isaac, né grand prématuré le 13 mars 2012.

Le chanteur et rappeur a mis longtemps à parvenir à évoquer le sujet. Mais ce vendredi 17 novembre 2023 marque, justement, la Journée mondiale de la prématurité.

C’est arrivé d’un seul coup et c’est un vrai choc
Il a mis cette souffrance en musique dans le titre Mowgli, issu de son nouvel album La Légende Black, qui est sorti le 10 novembre dernier. Et c’est avec difficulté qu’il se souvient de la naissance d’Isaac, alors qu’il n’avait que 6 mois et qu’il ne pesait que 900 grammes.

« La grossesse s’était plutôt bien passée dans mes souvenirs, explique Black M sur le plateau de l’émission Les Maternelles, sur France 2, sa femme présente en coulisses.

Il n’y avait pas forcément de problème. C’est arrivé d’un seul coup et c’est un vrai choc. C’est une longue période de 4 mois de couveuse. Et après il y a la sortie de l’hôpital, le moment où on doit prendre les responsabilités avec les petites bouteilles d’oxygène, les lunettes. C’est un long combat. »

Je n’ai pas réussi à en parler pendant des années
Quand il est venu au monde, Isaac faisait la même taille que la main de son père. Il était dans une couveuse, ses poumons n’étaient pas terminés. « Il y avait des poils partout. Il ne ressemblait limite pas à un être humain », poursuit l’artiste.

« Les médecins ont l’obligation de ne donner aucun espoir, et c’est normal en réalité, ajoute-t-il. Tous les jours, ils nous disent que chaque jour est un nouveau combat. On ne sait pas s’il va survivre. Il y a des jours où j’arrivais à l’hôpital et tout allait bien, d’autres jours où il y avait cinq personnes autour de lui pour le réanimer.

Sur le coup, on ne s’en rend pas vraiment compte. C’est après, quand on prend du recul, qu’on se rend compte qu’on a vécu quelque chose d’extrêmement difficile. La preuve en est que je n’ai pas réussi à en parler pendant des années et des années. » Jusqu’à aujourd’hui.

purepeolpe

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