L’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a mené une mission à al-Chifa, a décrit le plus grand hôpital de Gaza comme une « zone de mort ». Quelques dizaines de patients restaient encore dans l’établissement ce dimanche 19 novembre après l’évacuation massive de samedi.
■ Quelque 2 500 personnes ont évacué samedi 18 novembre l’hôpital al-Chifa, le plus grand de Gaza, devenu une « zone de mort », indique l’Organisation mondiale de la santé, qui y a effectué une mission d’une heure samedi. Dimanche, le directeur des hôpitaux de Gaza a annoncé l’évacuation des 31 bébés prématurés qui étaient encore dans l’hôpital.
■ Des frappes sur le camp de réfugiés de l’ONU samedi auraient fait plus de 80 morts, dont au moins 50 dans une école qui héberge des déplacés, selon le Hamas.
■ Il ne reste que des obstacles « mineurs » avant un accord sur les otages, affirme le Qatar. La conclusion d’un accord sur la libération des otages enlevés par le Hamas repose désormais sur des questions pratiques « mineures », a affirmé dimanche le Premier ministre qatarien, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, sans toutefois fournir de calendrier.
■ Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé vendredi en fin de journée que le bilan des bombardements israéliens dans la bande de Gaza avait atteint les 13000morts depuis le début de la guerre le 7 octobre, dont 5500 enfants. Depuis cette date, plus de 1200 Israéliens ont été tués, après un bilan revu à la baisse vendredi 10 novembre. L’armée israélienne fait état de 239 personnes retenues en otage par le mouvement islamiste palestinien.
19h44 : Emmanuel Macron a interpellé Benyamin Netanyahu sur les « trop nombreuses pertes civiles » à Gaza
Emmanuel Macron a interpellé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur les « trop nombreuses pertes civiles » à Gaza, lui rappelant la « nécessité absolue de distinguer les terroristes de la population », a annoncé l’Elysée dimanche. Le chef de l’Etat s’est également entretenu avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, auprès duquel il a « condamné les violences » commises « contre les civils palestiniens » en Cisjordanie, a précisé la présidence française.
19h40 : L’armée israélienne diffuse des vidéos montrant selon elle des otages à l’hôpital al-Chifa
L’armée israélienne a diffusé dimanche soir des images présentées comme venant des caméras de surveillance de l’hôpital al-Chifa de Gaza, montrant le 7 octobre des otages amenés dans l’enceinte de l’établissement. « Ces découvertes prouvent que l’organisation terroriste du Hamas a utilisé comme infrastructure terroriste le complexe hospitalier al-Chifa le jour du massacre », ont indiqué l’armée et le renseignement israélien dans un communiqué.
19h05 : Reportage en Turquie auprès de juifs inquiets
Depuis le début des bombardements israéliens sur la bande de Gaza, les autorités turques n’ont cessé de durcir le ton contre l’État hébreu, le président Erdogan qualifiant la semaine dernière Israël « d’État terroriste » et « tueur de bébés ».
Les deux pays ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs, sur fond de manifestations pro-palestiniennes en Turquie. Ces tensions pèsent sur le quotidien des quelques 15 000 citoyens juifs de Turquie, bien souvent assimilés à Israël.
Dès le début des protestations anti-israéliennes, le premier réflexe de Claudia a été de ne plus envoyer son fils de 7 ans à l’école juive d’Istanbul, comme beaucoup d’autres parents, rapporte notre correspondante à Istanbul, Anne Andlauer.
L’établissement et le rabbinat les ont rassurés, dans un premier temps. Mais Claudia montre, inquiète, des appels au meurtre qui circulent sur les réseaux ces derniers jours :
« Ce sont des messages sur Twitter qui disent que les maisons des juifs d’Istanbul ont été identifiées et qu’il faut se venger en les tuant… Regardez, celui-ci appelle à « une chasse aux juifs de Turquie« . Ces messages ont ravivé mes peurs », confie cette mère de famille.
Claudia ne veut pas donner l’impression de se sentir en permanence menacée en Turquie, une terre où ses ancêtres se sont réfugiés il y a plus de cinq siècles, fuyant l’inquisition espagnole. Mais chaque pic de tension entre Ankara et Tel-Aviv lui rappelle qu’en tant que juive, au sein de la société turque, elle n’est pas toujours perçue comme une citoyenne à part entière.
« Par exemple, un voisin m’a demandé pourquoi Israël tuait des enfants, comme si je représentais Israël, comme si chaque juif était Israélien ! Mais on ne peut pas dire que la Turquie soit un pays dangereux ou que les autorités incitent à la haine des juifs, non. C’est surtout pour l’école que j’ai peur…
Et ça, c’est la faute de terroristes qui veulent qu’on ait peur, pas des gens dans la rue. » Claudia espère un cessez-le-feu au plus vite. Sans cela, dit-elle, sa peur ne la quittera pas.
18h50 : Une ministre israélienne propose de « réinstaller » les Gazaouis « plutôt que de reconstruire » Gaza
La ministre israélienne du Renseignement, Gila Gamliel, a appelé ce dimanche la communauté internationale à « promouvoir la réinstallation volontaire » des Palestiniens « hors de la bande de Gaza », « plutôt que d’envoyer de l’argent pour reconstruire » le territoire actuellement pilonné par Israël.
Dans un texte publié par le Jerusalem Post, Mme Gamliel, membre du Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, accable au passage l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
« Plutôt que d’envoyer de l’argent pour reconstruire Gaza ou pour l’UNRWA défaillante, la communauté internationale peut participer à financer la réinstallation et aider les Gazaouis à construire leur nouvelle vie dans leurs nouveaux pays d’accueil », écrit Mme Gamliel.
18h10 : Près de 10 000 personnes lors de la marche silencieuse et apolitique à Paris, à l’appel du monde de la culture
18h : Explication sur le navire dont les rebelles Houthis affirment s’être emparé
Les Houthis du Yémen ont affirmé s’être emparé d’un navire enregistré au Bahamas. Il appartenait en partie à un milliardaire israélien. Un acte extrêmement grave, estime-t-on en Israël, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul.
Pour Israël aucun doute: c’est bien l’Iran qui se cache derrière l’abordage du Galaxy Leader, un navire battant le pavillon des Bahamas. Pour Benyamin Netanyahu, il s’agit tout simplement d’un acte de « terrorisme international ». En Israël, l’on souligne que ce sont les rebelles Houthis qui ont pris possession du cargo en mer Rouge au nord du Yémen.
Le navire, indique-t-on encore, a été affrété par une entreprise japonaise à une société britannique. Le millionnaire israélien Rami Unger aurait détenu dans le passé des parts de cette société. Mais aucun israélien ne se trouve à bord.
Les 25 hommes d’équipage ont des nationalités différentes. Ce sont des précisions qui sont données par le bureau du Premier ministre israélien, pour qui il s’agit d’un grave incident aux conséquences globales.
Le navire transportait des véhicules du sud de la Turquie à destination d’un port situé à l’ouest de l’Inde. Les Houthis avaient prévenu la semaine dernière qu’ils avaient l’intention de s’attaquer à des navires israéliens passant au large de leur côtes.
Depuis le début de la guerre, ils ont multiplié les attaques sur le port d’Eilat à la pointe sud d’Israël, à l’aide de drones et de missiles balistiques, qui ont été interceptés par les systèmes de défense israéliens et américains.
17h46 : Cinq soldats israéliens tués à Gaza, 64 au total depuis le début de la guerre selon l’armée israélienne
Cinq soldats israéliens ont été tués dans des combats dans la bande de Gaza, a indiqué l’armée israélienne dans un communiqué, portant à 64 le nombre de militaires morts depuis le début de la guerre. Quatre des nouvelles victimes étaient des réservistes et ont été tuées dans le nord de la bande de Gaza, a précisé l’armée.
17h28 : L’armée israélienne dit avoir découvert un tunnel long de 55 mètres sous l’hôpital al-Chifa
L’armée israélienne affirme avoir découvert un tunnel de 55 mètres de long et de 10 mètres de profondeur sous l’hôpital al-Chifa dans la bande de Gaza. Elle a partagé sur son compte X une vidéo montrant selon elle le prétendu tunnel, utilisé, toujours d’après l’armée israélienne, « pour du terrorisme ». L’armée fouille les environs de l’hôpital depuis mercredi pour trouver une base militaire du Hamas palestinien.
OPERATIONAL UPDATE: IDF and ISA forces revealed a significant 55-meter-long terrorist tunnel, 10 meters underneath the Shifa Hospital complex during an intelligence-based operation.
The tunnel entrance contains various defense mechanisms, such as a blast-proof door and a firing… pic.twitter.com/tU4J6BD4ZG
— Israel Defense Forces (@IDF) November 19, 2023
17h20 : Le ministère de la Santé du Hamas annonce 41 morts d’une même famille dans une frappe israélienne
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé ce dimanche la mort de 41 membres d’une même famille dans une frappe israélienne sur leur maison dans un quartier du centre de la ville de Gaza.
Le ministère a diffusé la liste des noms de 41 membres de la famille Malka, tués par cette frappe survenue à l’aube dans le quartier de Zeitoun. De violents combats y opposaient troupes israéliennes au sol et combattants palestiniens dans la matinée, avait constaté un journaliste de l’AFP, faisant aussi état de frappes aériennes.
17h05 : Le gouvernement du Hamas annonce un nouveau bilan de 13 000 morts
Le gouvernement du mouvement islamiste Hamas a annoncé dimanche que 13 000 personnes avaient été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre. Parmi les morts recensés à ce jour figurent plus de 5 500 enfants et 3 500 femmes, a détaillé le gouvernement. En outre, 30 000 personnes ont été blessées, selon le ministère, un chiffre inchangé depuis la veille.
17h00 : Le chef de l’ONU, Antonio Guterres « profondément choqué » que deux écoles de l’UNRWA aient été bombardées en moins de 24h à Gaza
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « profondément choqué » après le bombardement de deux écoles de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) en moins de 24 heures à Gaza.
« Des dizaines de personnes, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués et blessés alors qu’ils cherchaient à être en sécurité dans les locaux de l’ONU », a-t-il ajouté, avant de réaffirmer que les bâtiments de l’ONU doivent être « inviolables ».
I am deeply shocked that 2 @UNRWA schools were struck in less than 24 hours in Gaza.
Dozens of people – many women & children – were killed & injured as they were seeking safety in @UN premises.
I reaffirm that our premises are inviolable.
— António Guterres (@antonioguterres) November 19, 2023
16h30 : Un habitant du centre de la bande de Gaza raconte son quotidien, et les pénuries auxquelles il fait face
On commence la journée sans pain, sans eau. Tous les prix ont augmenté d’une façon incroyable. Il n’y a pas de gaz, pas de pétrole, pas d’essence, il n’y a rien à Gaza. Les gens commencent à couper les arbres et à utiliser le bois pour faire à manger et pour faire cuire leur nourriture.
16h25 : Une antenne-relais partiellement détruite par une frappe israélienne au Liban
Une frappe israélienne a partiellement détruit une antenne-relais de l’un des deux opérateurs de téléphonie mobile au Liban, Alfa, a annoncé la société dimanche, entraînant l’arrêt de ses services dans plusieurs localités du sud du pays.
« La centrale principale de Mhaibib a été partiellement détruite par un bombardement israélien », a déclaré Alfa sur le réseau social Instagram, entraînant l’arrêt de cinq autres centrales qui lui sont reliées. Le service a été interrompu dans l’ensemble des zones alimentées par ces centrales, a ajouté l’opérateur.
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, les échange de tirs sont quotidiens entre l’armée israélienne et des groupes armés alliés du Hamas dans le sud du Liban, notamment le Hezbollah pro-iranien. Cette annonce intervient au moment où les violences transfrontalières s’intensifient.
16h18 : Les Houthis affirment s’être emparés d’un navire israélien en mer Rouge, Israël dément
Les rebelles Houthis au Yémen ont affirmé s’être emparés dimanche d’un navire commercial israélien en mer Rouge et l’avoir détourné vers la côte yéménite, a annoncé à l’AFP un dirigeant Houthi. « Nous avons pris le contrôle d’un cargo israélien », a affirmé ce dirigeant sous couvert d’anonymat, indiquant qu’un communiqué officiel serait publié ultérieurement.
Une source maritime du port de Hodeida, à l’ouest, contrôlé par les rebelles, a indiqué de son côté que « les Houthis avaient saisi un navire commercial et l’avaient conduit jusqu’au port d’Al-Salif à Hodeida. »
Pour sa part, l’armée israélienne a démenti qu’il s’agissait d ‘un navire israélien. « Le navire a quitté la Turquie à destination de l’Inde, avec à son bord des civils de diverses nationalités, mais aucun Israélien. Il ne s’agit pas d’un navire israélien », a souligné l’armée.
15h45 : Emmanuel Macron fait le point sur l’aide prévue par la France aux civils de Gaza
Le président français a annoncé dans un long tweet ce dimanche que la France est prête à accueillir des enfants blessés de Gaza dans ses hôpitaux « si cela est utile et nécessaire ».
Il écrit : « Concernant les enfants blessés ou malades de Gaza qui ont besoin de soins urgents, la France mobilise tous les moyens à sa disposition, notamment aériens, pour qu’ils puissent être soignés en France, si cela est utile et nécessaire, où des dispositions sont prises pour recevoir jusqu’à 50 patients dans nos établissements hospitaliers. »
À propos de l’aide humanitaire à Gaza, Emmanuel Macron indique aussi avoir « décidé d’affréter un nouvel avion de l’armée de l’air qui transportera plus de 10 tonnes de fret médical en début de semaine. Il embarquera notamment deux postes sanitaires mobiles pour soigner environ 500 grands blessés chacun. »
Il a également précisé : « Concernant le déploiement de moyens médicalisés en mer, le porte-hélicoptères amphibie Dixmude appareillera en début de semaine pour arriver en Égypte dans les prochains jours. Il est configuré pour du soutien hospitalier avec une capacité de 40 lits.
Ce navire a pour vocation de traiter les cas les plus graves et permettre la prise en compte de civils blessés afin de les faire soigner dans les hôpitaux alentours, si nécessaire. »
Il rappelle enfin que « la libération de tous les otages est une priorité absolue pour la France », et qu’il est nécessaire d’obtenir « une trêve humanitaire immédiate conduisant à un cessez-le-feu » pour acheminer l’aide humanitaire à Gaza.
Urgence pour la population de Gaza : l’aide humanitaire doit pouvoir arriver le plus rapidement et le plus sûrement possible. Pour cela, il nous faut obtenir une trêve humanitaire immédiate conduisant à un cessez-le-feu.
La France fait tout pour y parvenir.
Point de situation.…
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 19, 2023
15h05 : Les 31 bébés évacués d’al-Chifa pris en charge à un hôpital à Rafah avant d’être transférés en Égypte
14h50 : Un cargo saisi en mer Rouge, Israël dénonce une attaque iranienne
Israël a accusé ce dimanche les rebelles Houthis du Yémen d’avoir saisi un cargo de propriété britannique dans le sud de la mer Rouge, en dénonçant une « attaque iranienne » aux conséquences internationales pour la sécurité du trafic maritime. Le chef des Houthis, alliés de l’Iran, a menacé mardi de s’attaquer aux navires israéliens en mer Rouge et dans le détroit de Bab al Mandeb, à la pointe du Yémen.
Dans un message sur les réseaux sociaux, l’armée israélienne a déclaré que le navire reliait la Turquie à l’Inde, n’était pas la propriété d’un armateur israélien et ne comptait aucun Israélien dans son équipage. Les services du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont dénoncé « un nouvel acte terroriste iranien qui représente une escalade ».
The hijacking of a cargo ship by the Houthis near Yemen in the southern Red Sea is a very grave incident of global consequence.
The ship departed Turkey on its way to India, staffed by civilians of various nationalities, not including Israelis. It is not an Israeli ship.— Israel Defense Forces (@IDF) November 19, 2023
14h36 :Une marche silencieuse à Paris à l’appel du monde de la culture pour la paix au Proche-Orient
Plusieurs milliers de personnes se sont mobilisées dimanche à Paris à l’appel du monde de la culture pour une « marche silencieuse » et « apolitique » pour la paix au Proche-Orient, a constaté une journaliste de l’AFP. Parmi eux, l’actrice Isabelle Adjani, l’écrivain Marek Halter et l’ancien ministre de la Culture Jack Lang.
« Les gens sont là pour apaiser. Ils ne pensent pas forcément la même chose.
Je soutiens à fond cette manifestation d’unité », a déclaré l’ancien ministre à la presse. Parmi les manifestants, peu de jeunes, des personnes portant un brassard blanc ou agitant un drapeau bleu avec une colombe blanche et le mot « peace », a constaté une journaliste de l’AFP sur place.
Avec une grande banderole blanche et sans slogan, le cortège s’est élancé vers 14h40 très symboliquement depuis le parvis de l’Institut du Monde Arabe, vers le Musée d’art et d’Histoire du judaïsme.
« Nous avons opté pour une neutralité absolue en réponse au bruit des armes, à la vocifération des extrémismes », a déclaré à Libération l’actrice Lubna Azabal, présidente du collectif à l’origine de cette initiative soutenue par 600 personnalités du monde de la culture. Cette manifestation se tient une semaine après la marche contre l’antisémitisme, suivie par 100 000 personnes à Paris.
Cette marche silencieuse est pour nous une réponse au bruit. On a l’impression que quand on en parle, on empire la situation, que tout le monde est assigné à son identité. Nous, on a besoin de se réunir pour penser à tous les gens qui sont en train de mourir là-bas.
Baya Kasmi, réalisatrice française, sur la marche silencieuse à Paris
14h01 : Les « événements horribles » survenus à Gaza ces derniers jours « dépassent l’entendement », s’indigne l’ONU
Les « événements horribles » survenus à Gaza ces derniers jours « dépassent l’entendement », a déclaré dimanche le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk. « Le meurtre de tant de personnes dans des écoles transformées en abris, des centaines de personnes fuyant l’hôpital al-Chifa pour sauver leurs vies alors que des milliers d’autres continuent d’être déplacées dans le sud de Gaza, sont des actions qui vont à l’encontre des protections élémentaires que le droit international doit accorder aux civils », a-t-il averti dans un communiqué.
13h46 : La France prête à accueillir des « dizaines d’enfants » de Gaza dans ses hôpitaux, le porte-hélicoptères Dixmude envoyé en soutien
La France s’apprête à envoyer au Proche-Orient « dans les prochains jours » le porte-hélicoptères Dixmude, configuré pour offrir du « soutien hospitalier » à Gaza, a déclaré l’Élysée dimanche. Le Dixmude appareillera « en début de semaine » et « arrivera en Égypte dans les prochains jours », a précisé la présidence française.
« Un nouvel affrètement d’un avion transportant plus de dix tonnes de fret médical pour le début de semaine » a aussi été annoncé. « La France contribuera également à l’effort européen avec des équipements médicaux embarqués sur les vols européens des 23 et 30 novembre », a ajouté l’Élysée.
« La France mobilise tous les moyens à sa disposition pour contribuer à évacuer depuis la bande de Gaza vers ses hôpitaux des enfants blessés ou malades et qui ont besoin de soins urgents », a également expliqué le Palais.
La veille, Emmanuel Macron a fait un point avec l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, et le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, sur la situation des otages détenus par le Hamas à Gaza ainsi que sur les négociations en cours. Le ministre français des Armées Sébastien Lecornu se trouvait samedi dans cet État du Golfe qui mène une médiation pour obtenir leur libération.
13h28 : L’équipe israélienne de natation artistique appelle au retour des otages détenus à Gaza
L’équipe israélienne de natation artistique appelle à la libération des otages détenus à Gaza en postant sur son compte Instagram deux photos où les nageuses forment le message « Bring them home now ! »
(Ramenez-les à la maison maintenant !) à la surface de l’eau. « Comme tout le pays, nous aussi attendons et espérons que toutes les personnes enlevées rentreront bientôt chez elles. Nous avons décidé de filmer ce geste dans l’espoir de sensibiliser aux crimes contre l’humanité commis contre les Israéliens et contre les citoyens de nombreux pays », a écrit l’équipe dans un message accompagnant les photos.
Dix athlètes ont participé aux photos réalisées avec un drone et sous l’eau dans la piscine nationale de l’Institut Wingate situé à Netanya.
A beautiful tribute by Israel’s national artistic swimming team in tribute to the 240 hostages being held by Hamas terrorists in Gaza.
We will not stop until each and every one of them are brought home.@YoavBorowitz
📸 Adam Spiegel, Michel Braunstein pic.twitter.com/prQ0YD6GBi
— Israel ישראל 🇮🇱 (@Israel) November 19, 2023
L’armée israélienne estime que quelque 240 personnes ont été emmenées en otages dans la bande de Gaza au cours de l’attaque initiale du Hamas. Parmi ces captifs figurent au moins trente mineurs, dont des enfants en bas âge, d’après des médias israéliens.
13h11 : L’armée israélienne ouvre « un couloir d’évacuation » sécurisé
Comme chaque jour, l’armée israélienne indique l’ouverture d’un « corridor d’évacuation » séurisé jusqu’à 16h et appelle les civils vivant dans le camp de Jabaliya, où vivraient près de 100 000 personnes, à rejoindre le sud en empruntant la route Salah al-Dine, alors que d’intenses affrontements ont eu lieu dans la zone dans la nuit.
Mais les frappes touchent désormais également le centre et le sud de la bande de Gaza.
12h57 : Joe Biden défend une solution à deux États pour l’avenir d’Israël et de la Palestine
Le Washington Post, l’un des quotidiens les plus lus aux États-Unis, a publié samedi une tribune du président Joe Biden consacrée notamment à la situation en Israël et en Palestine. Intitulée « Les États-Unis ne reculeront pas devant le défi de Poutine et du Hamas », le président américain, qui rappelle que son pays est opposé à un cessez-le-feu tant que le Hamas s’accroche à son idéologie de destruction, détaille sa vision concernant l’avenir d’Israël et de la Palestine.
Et pour lui, seule une réunification de Gaza et de la Cisjordanie peut permettre la coexistence pacifique avec Israël.
12h30 : Les chefs de diplomatie de l’Autorité palestinienne et de pays musulmans en visite en Chine ce lundi 20 novembre
Une délégation de chefs de la diplomatie de l’Autorité palestinienne et de quatre pays à majorité musulmane se rend en Chine les lundi 20 et mardi 21 novembre, a annoncé Pékin.
« Lors de la visite, la Chine entretiendra une communication et une coordination approfondie avec la délégation conjointe des ministres des Affaires étrangères de pays arabes et musulmans afin de promouvoir une désescalade dans le conflit Israélo-palestinien, la protection des civils et un règlement équitable de la question palestinienne », a affirmé dans un communiqué un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
12h26 : « La défaite » d’Israël à Gaza « est un fait », dit l’ayatollah Khamenei
La plus haute autorité de l’Iran, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré que « la défaite » d’Israël dans sa guerre contre le Hamas à Gaza était « un fait » et qu’elle était liée à « l’incapacité » militaire « des pays occidentaux » à l’aider à vaincre le mouvement palestinien.
Le guide suprême s’est exprimé lors d’une visite du centre de développement des forces aériennes du Corps des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique du pays, au cours de laquelle a été dévoilée une nouvelle version d’un missile balistique hypersonique, le Fattah II.
« Les pays musulmans devraient rompre leurs relations politiques avec le régime sioniste, au moins pendant un certain temps », a encore estimé Ali Khamenei, en appelant aussi à suspendre « les approvisionnements en énergie et en produits » à Israël.
11h59 : Le directeur des hôpitaux de Gaza annonce l’évacuation des 31 bébés prématurés qui étaient encore dans l’hôpital d’al-Chifa
Les 31 bébés prématurés qui étaient encore dans l’hôpital al-Chifa de Gaza après son évacuation samedi ont été extraits de l’établissement, a indiqué à l’Agence France-presse dimanche Mohammed Zaqout, directeur général des hôpitaux de la bande de Gaza.
Selon lui, « trois médecins et deux infirmiers les accompagnent » et « des préparatifs sont en cours pour les évacuer vers l’Égypte » via le terminal de Rafah, l’unique ouverture sur le monde du territoire palestinien qui ne soit pas aux mains d’Israël.
Samedi, le docteur Ahmed El Mokhallalati avait annoncé sur X, après l’évacuation de centaines de patients, blessés, soignants et déplacés qui y avaient trouvé refuge, que lui « ainsi que cinq autres médecins restaient à al-Chifa avec 120 patients ».
Les responsables de l’hôpital avaient expliqué à l’AFP avoir reçu un ordre d’évacuation de l’armée israélienne qui assiégeait alors l’hôpital. L’armée a affirmé avoir répondu à une requête de l’établissement.
11h36 : Benyamin Netanyahu se justifie sur le feu vert à la livraison de carburants à Gaza
Le Premier ministre israélien s’est expliqué dans la matinée sur le feu vert à la livraison de carburants à Gaza, mais il se heurte à à une forte opposition au sein même de son gouvernement, rapporte notre correspondant permanent à Jérusalem, Michel Paul.
Le cabinet de sécurité israélien élargi a entériné la fourniture de carburant à Gaza, à raison de 60 000 litres par jour. Mais l’extrême droite du gouvernement israélien rue dans les brancards et s’oppose à ce geste.
Benyamin Netanyahu explique : « Nous avions dit que nous ne fournirions pas de carburant au Hamas, et c’est le cas, a-t-il assuré. Nous fournissons la quantité minimale de mazout afin que les stations d’épuration d’eau puissent fonctionner dans le sud. »
Rien de nouveau sur les otages, indique encore le Premier ministre israélien. « Lorsque ce sera le cas, nous communiquerons sur ce sujet. » Netanyahu évoque aussi l’après guerre : pas question de confier le contrôle de Gaza à l’Autorité palestinienne qui soutient le terrorisme.
11h14 : Trois soldats israéliens tués à Gaza, 62 au total depuis le début de la guerre, selon l’armée
Trois soldats israéliens ont été tués dans des combats dans la bande de Gaza, a indiqué dimanche l’armée israélienne dans un communiqué, portant à 62 le nombre de militaires morts depuis le début de la guerre.
🔴Aux habitants de Jabaliya, al-Daraj, Tuffah et Shuja'iyya, le corridor d'évacuation restera ouvert jusqu'à 16h00 pour les civils empruntant la route Salah Al-Din.
Tsahal appelle à l’évacuation immédiate des civils pour leur propre sécurité. https://t.co/66Lp9ilUx8
— Tsahal (@Tsahal_IDF) November 19, 2023
Les trois nouvelles victimes étaient toutes des réservistes et ont été tuées dans le nord de la bande de Gaza, a précisé l’armée, qui pilonne sans relâche le territoire palestinien et y a lancé une offensive terrestre pour « éradiquer » le mouvement islamiste du Hamas.
10h55 : Israël intensifie les combats dans le nord de la bande de Gaza avant de poursuivre plus au sud
En Israël, on parle d’une nouvelle phase de l’offensive terrestre, rapport notre correspondant permanent à Jérusalem, Michel Paul.
Depuis 24 heures, l’armée israélienne attaque de nouvelles cibles dans le nord de la bande de Gaza : dans le quartier Zeitoun, un des faubourgs les plus denses de la ville de Gaza, à Rimal, le quartier résidentiel où les paras israéliens investissent les maisons des leaders du Hamas, et à Jabaliya, le camp de réfugiés où, selon Israël, se trouveraient pas moins de quatre bataillons du Hamas.
Des attaques au corps à corps qui ont été précédées d’intenses bombardements. Samedi, le Hamas avait affirmé que des écoles avaient été touchées lors de deux frappes qui selon un bilan non vérifié auraient fait plus de 80 morts.
.@WHO has led a second @UN and @PalestineRCS mission to Al-Shifa Hospital in #Gaza today, under extremely intense and high-risk security conditions.
31 very sick babies were evacuated, along with 6 health workers and 10 staff family members.
6 Palestine Red Crescent ambulances… pic.twitter.com/YJc25M0vnc
— Tedros Adhanom Ghebreyesus (@DrTedros) November 19, 2023
L’armée israélienne entend maintenant intensifier ses attaques sur le sud de la bande de Gaza où elle estime que se trouvent désormais les dirigeants du Hamas en fuite.
10h41 : Une trentaine de bébés prématurés évacués de l’hôpital al-Chifa vers l’Égypte
Au moins 30 bébés prématurés ont été évacués de l’hôpital principal de Gaza dimanche et seront transférés vers des établissements en Égypte, a déclaré le ministère de la Santé du Hamas, selon l’agence de presse AP. Medhat Abbas, porte-parole du ministère, a confirmé l’évacuation lors d’un appel téléphonique avec l’Associated Press.
Une équipe de l’Organisation mondiale de la santé qui a visité l’hôpital al-Chifa samedi a déclaré que 32 bébés se trouvaient parmi les dizaines de patients gravement malades bloqués dans l’hôpital, où les forces israéliennes mènent une opération depuis la semaine dernière.
Elle avait déclaré ce dimanche que 291 patients étaient restés à al-Chifa après l’évacuation de quelque 2 500 personnes la veille.
10h10 : Des obstacles « mineurs » avant un accord sur les otages détenus à Gaza, selon le Premier ministre du Qatar
La conclusion d’un accord sur la libération des otages enlevés par le mouvement palestinien Hamas lors de son attaque le 7 octobre contre Israël repose désormais sur des questions pratiques « mineures », affirme le Premier ministre qatarien, sans toutefois fournir de calendrier.
« Les défis qui subsistent dans les négociations sont très mineurs […] Ils sont plus logistiques, ils sont plus pratiques », a déclaré Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani lors d’une conférence de presse à Doha au côté du chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell.
Josep Borrell a également déclaré que les actions menées autour de l’hôpital d’al-Chifa constituaient un « crime » et a appelé à une « pause humanitaire immédiate » dans la guerre à Gaza. « Une horreur ne justifie pas une autre horreur », a fustigé le chef de la diplomatie européenne, réaffirmant qu’« une solution à deux États est la seule issue ».
09h28 : Deux journalistes tués à Gaza, selon l’organisation de défense de la liberté de la presse MADA
Deux journalistes ont été tués par une attaque aérienne dans la nuit de samedi à dimanche, selon une information du Centre palestinien pour le développement des médias et la liberté d’information et d’expression (MADA) rapportée par Al Jazeera.
L’organisation affirme que Sari Mansour et Hassouneh Salim travaillaient dans le camp de réfugié de Bureij, dans le centre de la bande de Gaza, quand ils ont été victimes d’une frappe.
Journalists currently reporting on the #Israel #Gaza war, or planning to in the coming days:
⚡️You can contact CPJ anytime with questions about your safety and security.
Please review and share CPJ's #JournalistSafety resources below ⬇️https://t.co/FB2HZ8Nqjq
— Committee to Protect Journalists (@pressfreedom) November 19, 2023
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a indiqué samedi que le nombre total de journalistes tués depuis le début de la guerre s’élevait à 42 : 39 Palestiniens (avec les deux décès depuis samedi, NDLR), quatre Israéliens et un Libanais.
09h02 : Deux Palestiniens tués par l’armée israélienne en Cisjordanie, selon le Croissant-Rouge palestinien
Au moins deux Palestiniens ont été tués dimanche par l’armée israélienne au cours d’incursions nocturnes dans au moins cinq villes et camps de réfugiés en Cisjordanie occupée, a indiqué le Croissant-Rouge palestinien.
Selon l’organisation, un homme de 45 ans a été tué à Jénine, ville du nord du territoire palestinien occupé depuis 56 ans par Israël, théâtre récent d’affrontements meurtriers entre soldats israéliens et combattants palestiniens. Un deuxième homme a été tué dans le camp de Dheicheh, à Bethléem, au sud de Jérusalem.
D’après la même source, deux adolescents de 16 et 17 ans ont été blessés par des balles israéliennes à Balata, le camp de réfugiés de Naplouse, la grande ville du Nord qui abrite 24.000 personnes selon l’ONU qui le gère. Samedi, l’armée israélienne y avait tué cinq combattants palestiniens dans une très rare frappe aérienne.
Trois autres Palestiniens ont été blessés par balles lors d’incursions de l’armée israélienne à Qalandia, un camp de réfugiés qui borde Jérusalem, et dans un village proche de Toubas, dans le nord-est, selon le Croissant-Rouge.
Contactée par l’AFP, l’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat.
08h44 : L’armée israélienne indique avoir bombardé des cibles du Hezbollah au Liban
L’armée de l’air israélienne annonce avoir attaqué et détruit des cibles du Hezbollah au Liban, a déclaré l’armée israélienne sur les réseaux sociaux, ajoutant que des obus de mortier avaient été tirés vers Israël en provenance de l’autre côté de la frontière. Elle fait aussi état de sirènes entendues dans le nord d’Israël.
Les échanges de tirs quotidiens dans le sud du Liban ont fait au moins 90 morts depuis le 7 octobre, pour la plupart des combattants du Hezbollah, mais aussi dix civils, selon un décompte de l’AFP. Neuf personnes ont été tuées du côté israélien, parmi lesquelles six militaires, selon les autorités israéliennes.
08h27 : L’armée israélienne affirme avoir tué des membres du Hamas dans le camp de réfugiés de Jabaliya
Avuchay Adraee, porte-parole arabophone de l’armée israélienne, indique sur le réseau social X que les forces israéliennes ont tué des membres du Hamas dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dans le nord de Gaza, samedi, où elles ont également localisé des armes et des équipements militaires dans des bâtiments résidentiels.
Selon le Hamas, des frappes israéliennes sur ce camp de réfugiés géré par l’ONU ont fait plus de 80 morts, dont au moins 50 dans une école qui héberge des déplacés.
Le porte-parole indique également que les forces israéliennes ont détruit des installations du Hamas dans les villes de Beit Lahia et de Zeitoun, au nord de la bande de Gaza.
08h00 : À Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, des habitants pleurent leurs proches après une frappe samedi matin
07h33 : L’armée israélienne continue d’étendre ses opérations à Gaza
L’armée israélienne « continue à étendre ses opérations dans de nouveaux quartiers de la bande de Gaza », a-t-elle annoncé, indiquant avoir mené samedi des opérations dans les zones de Jabaliya et de Zaytoun, dans le nord du territoire.
Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis 2007, a affirmé samedi que des frappes israéliennes sur le camp de réfugiés de Jabaliya, géré par l’ONU dans le nord du territoire, avaient fait plus de 80 morts, dont au moins 50 dans une école qui héberge des déplacés.
Des images diffusées sur les réseaux sociaux authentifiées par l’AFP montrent des corps, certains couverts de sang, dans les étages de l’école al-Fakhoura du camp de Jabaliya, où des matelas avaient été installés sous des tables. Interrogée à propos de cette frappe, l’armée israélienne a indiqué à l’AFP avoir « reçu des rapports sur un incident dans la région de Jabaliya », ajoutant qu’il était « en cours d’examen ».
La seconde frappe, qui a touché une maison de Jabaliya, a tué 32 membres d’une même famille, dont 19 enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.
07h16 : Des ministres de pays arabes et musulmans se rendent en Chine pour tenter de mettre fin à la guerre à Gaza
Les ministres des pays arabes et islamiques se rendront en Chine lundi, première étape d’une tournée visant à mettre fin à la guerre à Gaza, a déclaré le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan.
Cette tournée sera la première étape de la mise en œuvre des décisions prises lors d’un sommet conjoint des pays arabes et islamiques conjoint qui s’est tenu à Riyad ce mois-ci, a déclaré le prince Faisal en marge d’une conférence à Bahreïn, dans des commentaires publiés par son ministère sur la plateforme de médias sociaux X vendredi.
« La première étape sera la Chine, puis nous nous rendrons dans d’autres capitales pour transmettre un message clair selon lequel un cessez-le-feu doit être annoncé immédiatement, et qu’il faut laisser faire l’aide », a déclaré le ministre. « Nous devons nous efforcer de mettre fin à cette crise et à la guerre contre Gaza le plus rapidement possible. »
07h02 : La Maison Blanche dément qu’un accord sur les otages et un cessez-le-feu ait été conclu
La Maison Blanche a déclaré samedi qu’elle continuait à « travailler dur » pour parvenir à un accord entre Israël et le groupe islamiste palestinien Hamas afin de libérer les otages et de marquer une pause dans les combats.
« Nous ne sommes pas encore parvenus à un accord, mais nous continuons à travailler dur pour y parvenir », a déclaré la porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Adrienne Watson, sur le site de réseau social X (anciennement Twitter), démentant une information du Washington Post selon laquelle un accord aurait déjà été conclu.
Selon le journal, le prétendu accord de six pages conduirait à la libération des otages en quelques jours, ainsi qu’à une première pause dans le conflit de Gaza. Citant des sources anonymes, le journal a déclaré que les parties arrêteraient les opérations de combat pendant au moins cinq jours, tandis que certains des détenus seraient libérés par lots, avec une surveillance aérienne pour contrôler leurs mouvements.
06h44 : Quinze morts dans des bombardements sur le sud et le centre de la bande de Gaza
Quinze Palestiniens ont été tués tôt dimanche lors de bombardements aériens israéliens dans le centre et le sud de la bande de Gaza, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa. Treize personnes ont été tuées dans le camp de Nouseirat, dans le centre de la bande de Gaza, tandis qu’une femme et son enfant ont été tués dans la ville de Khan Younès, dans le sud de l’enclave, a indiqué Wafa.
06h30 : L’OMS élabore un plan pour évacuer les patients restants dans l’hôpital al-Chifa à Gaza
L’hôpital al-Chifa est devenu une « zone de mort » où la situation est « désespérée » en raison du manque d’eau, d’électricité, de médicaments, de nourriture et de matériel médical, a affirmé samedi soir l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui y a effectué une mission d’une durée d’une heure samedi.
Selon l’OMS, l’immense complexe hospitalier hébergeait encore samedi 25 soignants et 291 patients, dont 32 bébés dans un état critique, 22 patients sous dialyse et deux en soins intensifs. De nombreux blessés souffrent d’infections graves en raison du manque d’antibiotiques et des mauvaises conditions d’hygiène, a rapporté l’organisation. « L’OMS et ses partenaires élaborent d’urgence des plans pour l’évacuation immédiate des patients restants, du personnel et de leurs familles » vers d’autres hôpitaux de Gaza, a ajouté l’OMS.
The full @WHO statement on the @UN assessment mission to the Al-Shifa hospital, which colleagues described as a “death zone.”
The extreme suffering of the people of #Gaza demands that we respond immediately and concretely with humanity and compassion.https://t.co/2jDWgW0KXS pic.twitter.com/YqxPMrw9r9
— Tedros Adhanom Ghebreyesus (@DrTedros) November 18, 2023
Des centaines de personnes qui avaient trouvé refuge dans l’hôpital ont quitté les lieux samedi après en avoir reçu l’ordre par l’armée israélienne, selon le directeur de l’établissement et un journaliste de l’AFP sur place. L’armée a nié avoir ordonné l’évacuation, assurant seulement avoir « répondu à une requête » du directeur de l’hôpital al-Chifa.
Selon l’armée israélienne, qui a lancé mercredi matin un raid sur l’hôpital, ce dernier abrite un repaire du Hamas installé notamment dans un réseau de tunnels. Le mouvement islamiste dément.
RFI