Ce changement intervient quelques mois après une lettre ouverte écrite par 14 joueuses de haut niveau, et suivie par plusieurs dizaines d’autres.
Alors que les femmes ne représentent que 17% des licenciés de la Fédération française d’échecs (FFE), plusieurs mesures pour mieux lutter contre les violences sexistes et sexuelles dans ce sport ont été dévoilées dans un communiqué, jeudi 23 novembre. Le milieu a été secoué en 2023 par plusieurs témoignages de joueuses.
Reconnaissant que le règlement actuel est « obsolète », pour lutter contre les discriminations, dont les violences sexistes et sexuelles, la FFE compte publier en février un nouveau règlement disciplinaire. Il devra préciser les modalités de « suspension à titre conservatoire » et de saisine des instances sur ces problématiques.
Un module de sensibilisation pour les encadrants
Ce changement intervient quelques mois après une lettre ouverte écrite par 14 joueuses de haut niveau, et suivie par plusieurs dizaines d’autres pour dénoncer « des violences sexistes ou sexuelles (…) verbales, écrites ou physiques, perpétrées par des joueurs d’échecs, entraîneurs, arbitres ou dirigeants ».
Educateurs, entraîneurs et arbitres devront tous assister à un module de sensibilisation de deux heures sur les violences sexistes et sexuelles pour obtenir ou conserver leur diplôme et des campagnes de communication au sein des clubs et des équipes de France sont aussi prévues.
La fédération compte aussi mettre en place « un réseau de référent.es de clubs » et distribuer des guides pour mineurs, parents et encadrants, écrits avec l’association Colosse aux pieds d’argile.
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