Une catastrophe climatique frappe les États-Unis toutes les 3 semaines en moyenne !

Un nouveau rapport rendu public par le gouvernement américain dresse un constat alarmant sur l’évolution des catastrophes climatiques aux États-Unis : depuis 2018, il se produit en moyenne un grand désastre météo toutes les trois semaines.

Les États-Unis ont la météo la plus extrême du monde. D’ouest en est, et du nord au sud, le pays est touché par les phénomènes météo les plus destructeurs du monde : ouragans, tornades, orages violents, inondations, tempêtes de neige, canicules, tempêtes de sable… Ces phénomènes sont naturels, mais l’intensité et la fréquence de certains d’entre eux ont changé en raison du réchauffement climatique.

https://twitter.com/AshokVarmaAA/status/1725145824206758211?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1725145824206758211%7Ctwgr%5E1f0c8dbe79ffa14c31c6866274e678265dbc27b5%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.futura-sciences.com%2Fplanete%2Factualites%2Frechauffement-climatique-catastrophe-climatique-frappe-etats-unis-toutes-3-semaines-moyenne-109254%2F

Au-delà des sensibilités politiques de chacun, le gouvernement américain est confronté à une évidence : l’accentuation de certains phénomènes météo, couplée à une urbanisation en pleine expansion, a nettement fait augmenter le nombre de catastrophes naturelles. Ce qui se passe actuellement est « sans précédent » selon le rapport : entre 2018 et 2022, le pays a connu 89 catastrophes météo ayant entraîné un coût d’au moins 1 milliard de dollars.

Cela revient donc à une catastrophe toutes les 3 semaines en moyenne au cours des 4 dernières années, comparé à une catastrophe tous les 4 mois en moyenne dans les années 1980.

Les émissions de gaz à effet de serre diminuent mais trop lentement
Le coût des dégâts, lié à cette météo extrême, est d’en moyenne 150 milliards de dollars par an aux États-Unis. Pourtant, les émissions de gaz à effet de serre des États-Unis ont chuté de 17 % entre 2005 et 2021 selon les Nations unies.

Mais ce n’est pas suffisant, alors que ces émissions reculent d’1 % en moyenne chaque année, elles devraient baisser d’au moins 6 % par an pour atteindre les objectifs fixés d’ici 2050.*

futura

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