Bamako, (AIB)-Le deuxième conseil conjoint de gouvernement Mali/Burkina Faso s’est tenu, le vendredi 24 novembre 2023, à Bamako, sous l’égide des Premiers ministres burkinabè, Apolinaire Kyelem de Tambela et de son homologue malien, Choguel Maïga. Au terme des travaux, les deux gouvernements ont annoncé diverses actions pour le développement économique et social des deux pays.
Les questions politiques, diplomatiques, de défense, de sécurité, de développement économique et social sont toujours une préoccupation pour le Burkina et le Mali.
Ces dernières ont occupé une place de choix lors, du deuxième conseil conjoint de gouvernement Mali/Burkina Faso qui s’est tenu, le vendredi 24 novembre 2023, à Bamako, sous l’égide des Premiers ministres burkinabè, Apolinaire Kyelem de Tambela et son homologue malien, Choguel Maïga.
Sans langue de bois, le Premier ministre malien, Choguel Maïga a expliqué que ce qui a réuni les deux gouvernements est symbolique et vise à montrer à la face du monde, les relations qui unissent les deux pays, leur direction actuelle, leurs chefs d’Etat et leurs peuples.
«Nous avons débattu des questions très importantes d’une brûlante actualité pour nos deux pays voire pour l’Afrique. Notre travail ne fait que commencer. Ce que nous faisons aujourd’hui, c’est pour conscientiser les peuples et détruire le terrorisme dans nos pays. Nous devons gouverner à la satisfaction de tous les citoyens de nos pays », a insisté, le chef de l’exécutif malien.
Mieux, a-t-il avancé, les deux pays doivent faire en sorte qu’après avoir chassé les terroristes de leur pays respectifs, ils concentrent tous leurs efforts sur leur développement économique, social et culturel.
« Nous allons tracer les perspectives parce que nous voulons aller plus loin », a précisé Choguel Maïga.
Accompagné d’une forte délégation de près d’une dizaine de ministres, Apolinaire Kyelem de Tambela n’est pas aussi allé du dos de la cuillère.
« Entre le Mali et le Burkina, nous devons aller au-delà des traités et accords de coopération. Osons aller plus loin, osons inventer l’avenir », a-t-il insisté.
Il a rappelé que la dynamique actuelle qui s’enclenche dans notre sous-région a été posée par le Mali et le Burkina.
Agence d’Information du Burkina