Pionnière dans le domaine des véhicules légers électriques personnels, l’entreprise basée à Toronto Daymak prévoit de mettre dans quelques années sur le marché son modèle de voiture Spiritus. En plus de rouler, cette dernière rapporterait de l’argent à son propriétaire.
La société Daymak a indiqué cette semaine que le premier prototype de sa voiture électrique Spiritus a commencé à miner des cryptomonnaies en utilisant sa plateforme Nebula, dont le brevet est en instance. Cette dernière permet, apprend-on, de « miner des cryptomonnaies et de gagner de l’argent pendant que votre voiture est garée, ainsi que d’utiliser votre tableau de bord pour gérer, envoyer et recevoir des cryptomonnaies pendant vos déplacements ».
Selon les détails lus par Agence Ecofin, les résultats de minage de cryptomonnaies du prototype Spiritus seront publiés en direct sur le site freecryptocar.com. Le véhicule, présenté par la société comme « la première voiture de l’histoire à rapporter continuellement de l’argent à son propriétaire », pourra miner un certain nombre de cryptomonnaies, y compris le Bitcoin, l’Ethereum ou encore le Dogecoin. L’entreprise a déjà reçu des précommandes de près de 500 millions $ pour son nouveau modèle dont le lancement sur le marché est prévu pour 2023.
« La technologie blockchain et les cryptomonnaies sont deux des innovations les plus disruptives de notre époque, et nous sommes fiers d’être le premier constructeur automobile de l’histoire à les intégrer à notre offre Spiritus EV », a déclaré Aldo Baiocchi, président de Daymak, qui précise que la voiture Spiritus n’émet pas de CO2 et est dotée d’une capacité de recharge solaire.
Il faut noter que cette innovation est intéressante à plusieurs égards. D’abord parce que l’impact du minage du Bitcoin sur l’environnement a fait l’objet de débats ces dernières semaines depuis qu’Elon Musk a évoqué cela pour justifier la décision de Tesla de ne plus accepter les paiements en cryptomonnaies pour ses véhicules. La nouvelle avait porté un sérieux coup au marché avant que l’homme d’affaires ne revienne indiquer qu’il a pris contact avec des mineurs d’Amérique du Nord afin de rendre leurs opérations plus respectueuses de l’environnement.
De plus, en Chine, la répression dont font l’objet les cryptomonnaies touche particulièrement le minage. Pékin a indiqué que cette activité consomme beaucoup d’énergie et a un impact environnemental qui va à l’encontre de ses objectifs de neutralité carbone. La mesure, alarmante pour le marché parce que le pays représente plus de la moitié de l’offre crypto dans le monde, a accru le climat hostile et poussé plusieurs mineurs chinois à interrompre tout ou une partie de leurs activités.
Source: blockchain
1 Commentaire