“Mon deuxième prénom, c’est Moussa” : Gérald Darmanin piqué au vif sur ses origines

Gérald Darmanin était l’invité de France Inter, ce mardi 28 novembre. Le ministre de l’intérieur a notamment dû répondre à une polémique alimentée par Éric Zemmour sur les prénoms et origines des agresseurs supposés de Thomas, décédé à Crépol, dans la Drôme, le 19 novembre dernier.

En cette fin de mois de novembre, l’actualité est chargée pour Gérald Darmanin. Le ministre de l’Intérieur voit son projet de loi « immigration » être examiné en commission des Lois à l’Assemblée nationale depuis ce lundi 27 novembre. Il suit également avec attention l’avancée de l’enquête autour de la mort de Thomas, 16 ans, intervenue lors d’une fête de village à Crépol, dans la Drôme.

Les prénoms et noms de huit agresseurs supposés ont été repartagés sur X par Éric Zemmour. « Gérald Darmanin a voulu cacher ces noms. Chacun comprendra pourquoi. Le peuple français est un peuple lucide », a ajouté le président de Reconquête, le 24 novembre dernier.

Ces propos ont été considérés comme « une insulte raciste personnelle » par Gérald Darmanin, présent dans la matinale de France Inter, ce mardi 28 novembre.

« Vous savez pourquoi il le dit. Mon deuxième prénom, c’est Moussa. Je suis petit-fils de combattants français qui viennent d’Algérie. Il ne le fait pas par hasard », a ainsi estimé le membre du gouvernement au sujet des déclarations d’Éric Zemmour sur son compte X.

Gérald Darmanin répond à l’accusation d’Éric Zemmour
Au moment de son arrivée au ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin avait exprimé sa fierté d’être un « petit-fils d’immigrés » et ainsi d’être amené à servir « notre beau pays ». Un sentiment qu’il partage encore des années plus tard, et confirmé sur les ondes de France Inter, ce mardi 28 novembre : « Moi, je m’en enorgueillis d’avoir un deuxième prénom qui s’appelle Moussa.

Mes deux grands-pères viennent de l’autre côté de la Méditerranée.

Pourtant, je pense être patriote, profondément Français, et ils ont fait un petit-fils qui sert la République ». Par ailleurs, le locataire de la place Beauvau a tenu à répondre à Éric Zemmour sur sa non-divulgation des prénoms des supposés agresseurs de Thomas : « Ce n’est pas moi, jamais et en aucun cas, qui donne les prénoms, les noms et adresses des personnes. C’est le Procureur de la République ».

GALA

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