Dans un récent post sur Facebook, le cyber-journaliste Paul Chouta a vivement critiqué Alain Foka, l’accusant de faire l’apologie des dictatures en Afrique. Selon Chouta, Foka soutiendrait l’idée que les régimes autoritaires permettraient des économies significatives en se passant de démocratie.
Chouta souligne que cette réflexion est non seulement discutable, mais qu’elle ressemble à une tentative de marketing visant à soutenir les dirigeants actuels de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Il remet en question l’idée selon laquelle l’argent économisé en évitant des élections pourrait être utilisé de manière plus efficace, soulignant que la démocratie est essentielle pour la responsabilisation des dirigeants.
L’accusation de Chouta s’appuie sur les antécédents de Foka, citant sa défense des fraudes électorales au Gabon en 2016 et son implication controversée dans un débat radiophonique au Cameroun en 2018. Chouta critique également le projet Manssah au Togo, où Foka est soupçonné d’être le conseiller de l’ombre du président Faure Gnassingbé.
Chouta estime que le discours de Foka, qui justifie les régimes autoritaires, est contre-productif pour les peuples africains qui réclament la souveraineté dans le choix de leurs dirigeants. Il suggère que Foka semble faire ses affaires avec les dictatures africaines au détriment des aspirations légitimes des populations à la liberté.
La critique souligne aussi que le coût des élections ne se limite pas aux dépenses financières, mais doit prendre en compte les problèmes politiques qu’elles résolvent. Chouta plaide en faveur de la démocratie et de réformes qui rétabliraient la fonction politique véritable des élections en Afrique.
Il reste à voir comment cette critique influencera la position d’Alain Foka et si cela suscitera un débat plus large sur la démocratie en Afrique.doingbuzz