Lors de la seule journée du 19 juin, plus de 200 000 pigeons voyageurs ont été incapable de retrouver leur chemin. Un phénomène encore inexpliqué.
Quelle malédiction a frappé les pigeons voyageurs britanniques le 19 juin ? Lors d’une course de 140 kilomètres entre Swindon et le pays de Galles du Sud, l’immense majorité des oiseaux en lice a purement et simplement disparu. Seuls 10% environ sont arrivé à bon port. Pire encore, à Peterborough, la quasi totalité des participants d’une course impliquant 10 000 oiseaux se sont évaporés. Ce même samedi, à travers toute la Grande-Bretagne, on estime que près de 90% des 250 000 pigeons libérés à travers le pays ont disparu.
«C’est la pire journée de l’histoire des courses de pigeons voyageurs», se lamente un éleveur.
«Nous avions laissé partir les pigeons à midi, explique au Daily Mail, Dene Simpson, un arbitre de la fédération de Galles du Sud. C’est un voyage de 140 km et ils avaient le vent derrière eux. Mais, sur les 1 400 qui sont partis, seuls 200 à 300 sont rentrés chez eux. Et lorsque nous avons consulté les médias sociaux, nous avons constaté que de nombreuses autres fédérations au Royaume-Uni avaient vécu quelque chose de similaire.»
Comment expliquer une disparition aussi massive dans toute la Grande-Bretagne ? Pour Dene Simpson, qui a notamment la charge de surveiller les conditions météos avant le départ d’une course, «le ciel était un peu couvert le matin mais la visibilité était bonne.» Selon lui, le phénomène qui s’est produit est «invisible à l’oeil nu».
Plusieurs hypothèses sont donc envisagées : une succession de mini tornades ou même une tempête solaire qui aurait pu perturber le sens de l’orientation d’ordinaire infaillible de ces volatiles qui se guident en utilisant le champ magnétique terrestre.
Ces derniers jours, les pigeons disparus, tous porteurs d’une bague d’identification, ont commencé à être signalés dans des endroits aussi éloignés que les Pays-Bas ou Majorque. Et des centaines ont regagné leur camp de base après avoir recouvré leurs esprits. Petit à petit, une grande partie de ces oiseaux «très intelligents», rappelle un éleveur, devrait être récupérés par leurs propriétaires. En espérant qu’ils n’aient pas laissé trop de plumes dans ce voyage impromptu.
Source: msn
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