Le ministre de l’Intérieur a reçu des menaces de mort, après avoir annoncé vouloir dissoudre plusieurs groupuscules d’extrême droite. La police envisage la piste de l’ultradroite. Le locataire de la place Beauvau va déposer plainte.
Des menaces de mort envoyées par un simple formulaire de contact sur le site du ministère de l’Intérieur. Gérald Darmanin a reçu ces derniers jours un message menaçant d’attenter à sa vie, d’après des informations de France info, confirmées par BFMTV.
« Je tenais à vous prévenir que nous allons vous neutraliser, vous ne défendez pas votre drapeau. Vous avez beau être entouré de policiers, vous n’arrêterez pas une balle « , peut-on lire dans ce courrier.
Des menaces d’ultradroite
« Méfiez-vous, pseudo-ministre de merde, votre temps de vie se raccourcit à chaque seconde qui passe. Cordialement. », indique encore ce message. Autant de mots à la tonalité très menaçante qui pourrait provenir de l’ultradoite, explique à BFMTV une source proche de l’enquête dans un contexte de très fortes tensions.
Des échauffourées ont éclaté le week-end dernier en réaction à la mort de Thomas, un adolescent de 16 ans tué à l’arme blanche à Crépol lors d’une fête de village.
Trois groupuscules dans le viseur de Darmanin
Des dizaines de militants de l' »ultra-droite nationaliste », cagoulés et venus de toute la France, se sont retrouvés samedi soir à Romans-sur-Isère « afin de s’en prendre aux habitants issus de l’immigration, désignés par ces militants comme les responsables de l’insécurité », selon une note du renseignement territorial de ce lundi que BFMTV a pu consulter.
Deux jours plus tard, Gérald Darmanin a annoncé vouloir dissoudre trois groupuscules d’extrême droite dont la division Martel. Ce groupuscule compte dans ses rangs plusieurs membres de collectifs déjà dissous comme Bastion social ou les Zouaves Paris.
bmftv
