La Bourse de Paris en manque d’élan

La Bourse de Paris évolue mollement dans le vert mardi matin, légèrement soutenue par un repli des taux d’intérêt obligataires européens, tandis qu’en dehors de l’Europe, les marchés mondiaux connaissent des prises de bénéfices.

L’indice vedette CAC 40 grappillait 0,13%, soit 9,20 points, à 7.341,79 points, vers 09H50 (08H50 GMT). Lundi, la cote parisienne a légèrement reculé de 0,18% et par la suite, à New York, les principaux indices ont cédé entre 0,11% et 0,84%.

Sur le marché obligataire new-yorkais, le taux d’intérêt des Bons du Trésor à dix ans a repris du terrain, après avoir nettement reculé vendredi, finissant à 4,25% lundi.

Après le recul notable des rendements obligataires « lié à de fortes anticipations de baisse des taux directeurs, des prises de profit ont eu lieu ce lundi », ont commenté les analystes de Natixis Research CIB.

Ils estiment que pour redonner de l’élan aux marchés, il faut désormais « que les données macroéconomiques américaines publiées cette semaine continuent de témoigner de l’essoufflement de l’économie américaine » et que « les nouvelles prévisions des banques centrales en termes de croissance et d’inflation » corroborent le scénario imaginé par les marchés.

Les investisseurs ont désormais en ligne de mire le rapport mensuel sur l’emploi américain, qui sera publié vendredi, et la réunion de la Fed des 12 et 13 décembre, à l’issue de laquelle les déclarations de son président, Jerome Powell, seront scrutées à la recherche d’indications sur d’éventuelles baisses des taux d’intérêt directeurs.

Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt des dettes des Etats européens baissaient nettement, celui de l’emprunt de la France à dix ans s’établissait à 2,86% contre 2,93% à la clôture de lundi.

Dans une interview à Reuters, Isabel Schnabel, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a souligné que l’inflation a ralenti plus que prévu en novembre. Ces commentaires constituent un tournant vers une politique monétaire moins restrictive, selon Carsten Brzeski, économiste chez ING.

« Cela dit, malgré ces évolutions positives, je reste convaincu que nous ne devons pas crier victoire prématurément sur l’inflation », a nuancé la responsable de la BCE.

L’Oréal, les bactéries le valent bien

Le géant français des cosmétiques L’Oréal (+0,31% à 438,25 euros) a annoncé lundi la finalisation de l’acquisition du danois Lactobio, qui lui permettra notamment de développer de nouveaux cosmétiques « à partir de bactéries vivantes ».

Compagnie des Alpes descend de sa montagne

La rentabilité du groupe Compagnie des Alpes, exploitant de domaines skiables et propriétaire de parcs de loisirs, a souffert lors de l’exercice 2022/2023 du doublement des coûts de l’énergie, malgré un chiffre d’affaires qui dépasse le milliard d’euros. Le titre perdait 4,11% à 13,52 euros vers 09H45. Depuis le début de l’année, l’action affiche une évolution stable.

Euronext CAC40

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afp

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