Sahara: L’Algérie et l’ANC s’allient contre le Maroc

L’Algérie continue de tournoyer dans son délire sur le Sahara marocain et trouve chez l’Afrique du sud un parfait compagnon du mal. Après une visite aux camps de Tindouf, une délégation du parti au pouvoir sud africain a rencontré des officiels algériens, seulement dans le but de discuter du dossier du Sahara et de contrer l’intégrité territoriale et la souveraineté marocaines.

L’obsession algérienne pour le Sahara marocain ne pourrait être décrite que par la psychologie, un trouble obsessionnel compulsif qui empêche tout un pays de fonctionner normalement. Toute sa politique étrangère (voire même intérieure) est dirigée avec l’unique objectif de bouger les lignes sur le Sahara marocain.

Avec le retour du Maroc sur la scène africaine au sein de l’Union africaine, lui qui a été membre fondateur de l’OUA, et un vent positif accompagnant sa présence et ses contributions, l’Algérie a vite fait de remarquer que la place de Rabat était toujours là, malgré son absence momentanée.

Ses années à conspirer dans les coulisses et à tisser sa toile séparatiste qui vise la division du territoire marocain, ont rapidement été décousues.

Les pays africains qui ont un temps cru à la théorie algérienne ont tourné le dos au plan malsain algérien, sauf quelques brebis galeuses comme l’Afrique du sud, pays devenu le parrain du séparatisme aux côtés de l’Algérie.

Les officiels sud-africains effectuent souvent des voyages en Algérie dans l’unique but de promouvoir la thèse séparatiste et donner du crédit à la milice séparatiste et terroriste du polisario, parrainée par Alger.

Dernier mouvement en date, celui d’une délégation de l’ANC (African National Congress), le parti au pouvoir. Emmenée par son vice-président, Fikile Mbalula, la délégation s’est rendue dans les camps de Tindouf puis s’est dirigée vers la capitale algérienne pour une rencontre avec le président de la Chambre des représentants, Ibrahim Boughali.

Un communiqué de la Chambre des représentants algérienne indique en ce sens que « sur la question du +Sahara occidental+, balula a rappelé que son pays, qui entretient des relations diplomatiques avec la +République sahraouie+, est disposé à déployer des efforts inlassables pour permettre au peuple de la dernière colonie d’Afrique d’exercer son droit à l’autodétermination ».

Le secrétaire général de l’ANC a également rencontré le président de l’APN, Salah Goudjil, avec lequel il a exprimé la « solidité » et « l’enracinement » des relations entre l’Afrique du sud et l’Algérie.

Il a souligné que ces relations sont marquées par « les valeurs d’amitié, de solidarité et de coopération, notamment en ce qui concerne les questions de sécurité et de paix, la décolonisation du continent africain et sa libération de la dépendance ».

Salah Goudjil pour sa part, a relevé «la convergence» des positions entre les deux pays sur plusieurs questions régionales et internationales d’intérêt commun, mettant en avant le soutien indéfectible de l’ANC à la +cause sahraouie+.

L’Algérie cherche à tout prix à faire adhérer le plus de partis politiques possibles à son réseau anti-marocain, et pour ce faire, l’ANC, parti historique en Afrique du sud semble être un excellent candidat. Pour autant, le parti sud-africain, ne sait pas ce qui l’attend, et ne sait pas qu’en soutenant l’Algérie dans son délire séparatiste et le polisario, il se range du côté des terroristes.

hespress

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