Tout au long de cette année qui touche à sa fin, des records de température ont été battus un peu partout dans le monde. En ce mois de novembre qui vient de s’achever, la barre symbolique des 2°C d’anomalie de température positive a même été franchie à deux reprises.
Et nous avons finalement connu au total, six mois et de deux saisons records.
De quoi faire penser que 2023 pourrait décrocher le titre — pas du tout convoité — de l’année la plus chaude jamais enregistrée.
#COP28 – World #ClimateAction Summit
🌡️ #OurPlanet has reached record high global air temperatures
🌍 Our #CopernicusClimate Change Service has reported that 17 November was the first day on which the global temperature exceeded the pre-industrial level by 2°C #EUatCOP28 pic.twitter.com/GTShehCYY5
— Copernicus EU (@CopernicusEU) December 1, 2023
En 2023, le réchauffement climatique a presque atteint les +1,5 °C
Alors que les dirigeants du monde sont en ce moment même réunis à Dubaï pour discuter de la crise climatique à l’occasion de la COP28, le service européen Copernicus sur le changement climatique le confirme aujourd’hui.
Sur les 11 premiers mois de l’année, la température moyenne mondiale est la plus élevée jamais enregistrée. Elle se fixe à +1,46 °C au-dessus de la moyenne préindustrielle.
Et à +0,13 °C au-dessus du record établi par l’année 2016.
European Union scientists said on Wednesday that 2023 would be the warmest year on record, as global mean temperature for the first 11 months of the year hit the highest level on record, 1.46°C (34.63°F) above the 1850-1900 average. https://t.co/g28zdE8m8E https://t.co/g28zdE8m8E
— Reuters Science News (@ReutersScience) December 6, 2023
Un réchauffement qui ne s’arrêtera pas tant que nos émissions de gaz à effet de serre continuent
En cause, le réchauffement climatique anthropique. Mais aussi le phénomène El Niño, s’empresseront d’ajouter certains. Le service Copernicus précise, quant à lui, que les anomalies dues à El Niño restent à ce jour inférieures à celles atteintes à la même période en 2015.
L’occasion donc pour Carlo Buontempo, directeur du service Copernicus, de rappeler une vérité qui dérange toujours : « Tant que les concentrations de gaz à effet de serre continueront d’augmenter, nous ne pouvons pas nous attendre à des résultats différents de ceux observés cette année. La température continuera d’augmenter. »
futura