Hong Kong: la chasse aux militants pro-démocratie qui ont fui à l’étranger continue

À Hong Kong, la police a annoncé de nouvelles récompenses pour toute information menant à la capture de cinq militants exilés et accusés de crimes contre la sécurité nationale.

Les cinq militants nommés jeudi par la police sont accusés d’incitation à la sécession, d’incitation à la subversion et de collusion avec des forces étrangères, autant de crimes durement sanctionnés par la nouvelle Loi de sécurité nationale, imposée à Hong Kong par Pékin en 2020 et qui a depuis muselé toute opposition et fait taire toute critique des autorités.

La police a promis une récompense d’un million de dollars hongkongais, environ 120 000 euros pour toute information menant à l’arrestation de ces personnes qui sont toutes en exil, principalement au Royaume-Uni et aux États-Unis.

Ces cinq militants, qui ont de 24 à 46 ans, parmi lesquels deux jeunes femmes, ont donc rejoint la liste de 8 autres militants pro-démocratie, dont la tête a déjà été mise à prix en juillet dernier, pour le même montant, parmi lesquels Nathan Law, installé à Londres, mais qui vit actuellement caché.

« Nous ne tolérerons aucune tentative de la part d’une puissance étrangère d’intimider, de harceler ou de nuire à des individus ou à des communautés au Royaume-Uni », a déclaré le chef de la diplomatie britannique David Cameron.

Onze personnalités politiques de Hong Kong sont pour leur part déjà « sanctionnées » par les États-Unis.

rfi

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