Adriana Karembeu révèle ses secrets pour garder la ligne : “J’ai 52 ans et j’ai compris comment ça marche”

À l’occasion de la réédition du livre Ma cuisine saine et gourmande (éd. Comme J’aime) dont elle est la marraine, Adriana Karembeu nous révèle ses secrets minceur. Sport, alimentation, soin du corps… Voici ce qu’il faut savoir.

À 52 ans, Adriana Karembeu affiche une silhouette de rêve. Du haut de son mètre quatre-vingt-cinq, la mannequin devenue animatrice de télévision continue de nous impressionner avec ses interminables jambes fuselées, sa taille de guêpe et son ventre éternellement plat et musclé. Mais afficher une telle ligne demande de la discipline.

Si Adriana Karembeu ne lésine pas sur le sport, elle est aussi soucieuse de son alimentation.

Après des études de médecine et plusieurs années passées aux commandes de l’émission Les pouvoirs extraordinaires du corps humain, aux côtés de Michel Cymes, la célébrité originaire de Slovaquie a revu toute sa routine alimentaire. Celle qui comptait parmi les top models les plus prisés des années 90 est même devenue marraine des éditions Comme J’aime.

Cette maison française aide les personnes souffrant de surpoids ou d’obésité, à atteindre leur poids bien-être en apportant des solutions pratiques et sur mesure. Dans le cadre de la réédition du livre Ma cuisine saine et gourmande, Adriana Karembeu a accepté de révéler à Gala.fr ses secrets minceur.

Gala.fr : Votre mère est nutritionniste, vous a-t-elle sensibilisé aux vertus du « bien-manger » ?

Adriana Karembeu : Ma mère était nutritionniste. À l’origine, elle était médecin puis elle s’est spécialisée dans la nutrition. C’est fou parce qu’à l’époque on avait très peu de règles en nutrition à respecter contrairement à aujourd’hui. Ma mère était très cool, elle ne m’imposait pas de règles quand j’étais petite. Ce n’est pas elle qui m’a appris comment bien manger. J’ai commencé à m’intéresser à la nutrition quand j’ai débuté le mannequinat.

Je me souviens que je me demandais : « Comment vais-je faire pour rester hyper mince, limite maigre, tout en restant en bonne santé ? ». À l’époque j’étais aux États-Unis, à New-York, j’ai acheté des livres de nutrition sublimes que j’ai encore aujourd’hui. Je me disais que si le mannequinat ne marchait pas pour moi je serais devenue nutritionniste. Comme j’ai trois ans de médecine, j’ai pu décortiquer les mécanismes du métabolisme, ce à quoi correspondaient les glucides, les lipides et les protéines.

J’ai vraiment étudié ce qui était bon pour le corps et ce qui ne l’était pas. C’est un domaine fascinant. Mais je peux dire que je suis autodidacte en nutrition. Ensuite ce qui a affiné mes connaissances c’était les émissions que j’avais avec Michel Cymes. On décryptait toutes les nouveautés en termes de médecine, de nutrition, de sport, de bien-être.

Gala.fr : Quel est votre rapport à la nourriture ?

Adriana Karembeu : Je suis très très gourmande. Je dis toujours cette phrase pas correcte, je suis une cochonne. Je sais qu’il y a un double sens mais moi je parle sur le plan alimentaire. J’aime tout ! Il n’y a qu’une seule chose que je n’aime pas et encore c’est parce que j’en ai abusé.

Je n’aime pas les huîtres, parce que j’en ai mangé une cinquantaine un jour et ce n’est pas passé.

Mais le reste mon dieu, j’aime trop la nourriture. C’est drôle parce que quand j’étais petite je n’aimais rien. En plus je viens de Slovaquie, là-bas on a notre nourriture. Et avec mon métier j’ai voyagé et découvert d’autres cuisines. J’ai vécu en France, en Italie, en Grèce, en Suisse, en Angleterre, en Espagne, aux États-Unis et j’ai toujours adoré tester leurs mets traditionnels. Je suis très curieuse.

Gala.fr : Quel est votre plat préféré ?

Adriana Karembeu : J’aime tous les plats de ce livre parce qu’ils sont gourmands. Il y a beaucoup de gens qui sont gourmands sur terre mais il y a aussi beaucoup de personnes qui ont un souci avec le poids. Il y a 24 millions de Français qui sont en surpoids. Et il faut comprendre que le surpoids mène vers la maladie.

On peut dire ce qu’on veut sur la beauté féminine, dire que toutes les femmes sont belles, et ça je suis d’accord.

Mais le surpoids, ce n’est pas quelque chose qu’il faut encourager sur le plan de la santé. Il faut arrêter d’être hypocrite. Avec mon livre, on peut se régaler sans prendre du poids. Attention ce n’est pas un livre de régime. C’est le parfait équilibre. On peut faire confiance à ce livre qui propose que des recettes gourmandes mais allégées et réfléchies. On a enlevé tout ce qui n’était pas nécessaire pour la santé.

Moi j’aime tout particulièrement les spaghettis carbonara. Beaucoup de gens aiment et se disent que c’est trop gras.

Mais d’abord, une vraie recette de pâtes à la carbonara c’est sans crème. Il y a seulement le pecorino, le fromage et l’eau de cuisson des pâtes. Le bacon peut être remplacé par des lardons ou un peu de guanciale, la joue de porc séchée, c’est plus léger et ça donne du goût. Et après il faut savoir ne pas se servir plusieurs fois.

On ne prend pas trois portions de pâtes. Pour le dessert ce que j’aime c’est la bûche aux marrons et chocolat noir. Pareil, on remplace la crème de marrons par de la purée de châtaignes, c’est beaucoup moins calorique et moins sucré.

Gala.fr: On dit souvent qu’il faut manger léger le soir pour ne pas prendre de poids. Que mangez-vous au dîner ?

Adriana Karembeu : Chacun son horloge biologique. Malheureusement la société dit que tout le monde doit se lever tôt. Mais moi depuis que je suis enfant je suis un ours, je dors beaucoup. Je dis que je suis un oiseau de nuit. Et pour moi le matin c’est compliqué. Et depuis que j’ai ma fille… c’est la fin du monde (rires). Du coup, 6h30 au plus tard je suis debout et c’est un cauchemar pour moi. Pour beaucoup le petit-déjeuner est essentiel. Moi non.

On n’est pas tous pareil et il faut respecter les horloges biologiques de chacun.

Il faut s’écouter. Je sais que quand on mange léger le soir, ça décolle. Mais ce n’est pas mon cas. Je pratique le jeûne intermittent depuis que j’ai 18 ans et c’est quelque chose qui marche pour moi. Je ne mange pas pendant 16 heures, c’est-à-dire la nuit et le matin. Cela me correspond parce que j’adore manger le soir. Encore une fois, il faut s’écouter c’est la règle d’or et trouver son rythme. Si vous souhaitez garder la ligne, je vous conseille cinq astuces.

Il faut manger des aliments de qualité. Ensuite, on mange en portions limitées. On oublie les aliments industriels. On oublie aussi le sucre (c’est vraiment de temps en temps). Enfin, apprenez à dire non. Ne vous forcez pas à vous resservir, à finir votre assiette ou à goûter le dessert par politesse si vous n’en avez pas envie. C’est votre santé et votre vie qui se jouent. Il vaut mieux dire non. Non c’est un mot magique.

Gala.fr : Quelle est la boisson dont vous ne pouvez pas vous passer ?

Adriana Karembeu : J’aime trop le café. Mais je n’abuse pas, je prends deux cafés le matin. Et un café sans rien, car je ne veux pas casser mon jeûne intermittent. Pour un effet détox, j’aime bien les infusions de gingembre pourtant je n’aimais pas ça avant. Je suis devenue fan de gingembre après la naissance de ma fille. La recette est simple, c’est de l’eau avec du gingembre et du citron. J’aime aussi les smoothies aux légumes.

Mais attention pas aux fruits, c’est un cauchemar.

Croquez plutôt dans un fruit. Même Obama aux États-Unis a demandé à ce qu’on arrête les jus de fruits à l’école. C’était dans son programme contre l’obésité infantile. Regardez, un jus d’orange c’est six oranges pour faire un seul verre, c’est beaucoup trop. Et le sucre dans les fruits c’est du fructose et contrairement au glucose on ne peut pas l’utiliser tout de suite. Donc où va le fructose des fruits ? Dans le foie. C’est le même effet que l’alcool.

Gala. fr : Comment se maintenir en forme après 50 ans ?

Adriana Karembeu : En plus d’une alimentation équilibrée, il faut bouger et avoir une vie active. Il faut pratiquer une activité physique quotidienne. Plus de 30 minutes. J’ai 52 ans et j’ai compris comment ça marche. Après 50 ans et même un peu avant pour nous les femmes ce n’est pas pareil. Avec les hormones qui changent complètement, il faut augmenter sa masse musculaire.

Mais si on n’arrête pas de courir et de faire du cardio, on risque d’en perdre.

Il faut miser sur la musculation et consommer des protéines pour faire grossir le muscle. Quand on a de la masse musculaire on est sauvé car les muscles mangent tout. Moi j’ai transformé mon corps en trois mois complémentent de A à Z a 50 ans grâce à la musculation. Et je n’ai jamais autant mangé de ma vie. Quand on fait de la musculation il faut manger, sinon ça ne sert à rien.

Gala.fr : Pratiquez-vous d’autres sports que la musculation pour garder la ligne ?

Adriana Karembeu : Je fais de la musculation mais après je rajoute de la marche en pente maximale car le cœur doit lui aussi travailler. Ensuite, dans la journée je marche beaucoup. Après tout, on a plein d’occasions de marcher. On joue avec les enfants, on court avec le chien. Peu importe. On va chez le voisin à pied, on marche, on marche. Il faut être une pile électrique. Je conseille aussi la restriction calorique, que l’on veuille perdre du poids ou non.

C’est une sorte de mode de vie.

Je ne dis pas d’avoir faim sans arrêt. Mais mon astuce est que lorsque vous mangez un plat, vous devez vous arrêter de manger à la bouchée qui est moins savoureuse que la précédente. Vous arrêtez de manger votre plat quand vous avez un tout petit peu faim. Quand j’ai entendu cette phrase, ça m’a changé la vie. On s’arrête à la bouchée qui est moins savoureuse que la précédente. Normalement, on s’arrête au moment où on en peut plus. Mais c’est trop tard. Au début c’est dur mais c’est une habitude à prendre qui va vous sauver la vie. Tout est dans le choix des portions et le choix des aliments.

Gala.fr : Êtes-vous une adepte des soins remodelants ?

Adriana Karembeu : J’habite à Marrakech. Là-bas, j’en abuse, c’est mon kiff. J’ai deux heures de massage par jour. Je fais des massages très toniques, j’aime tellement. Quand je suis chez moi à Marrakech c’est une routine : je dépose ma fille à l’école, je prends un café avec mon ex-mari, on va tous les deux à la salle de sport avec un coach, après je fais un massage de deux heures et ma vie est belle.

J’aime les massages profonds car j’ai vraiment la sensation que je fais bouger la lymphe, que les toxines sortent de mon corps et que je fais moins de rétention d’eau. Ça me fait du bien au corps et à l’esprit. C’est un bien-être immédiat.

gala

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